Capitale: St Johns
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Les Britanniques colonisèrent l'île en 1632. Ils cultivèrent d'abord le tabac et l'indigo mais changèrent plus tard pour la canne à sucre qui devait assurer la richesse de l'île pendant deux siècles. Les esclaves furent affranchis en 1834 mais comme les terres appartenaient encore aux mêmes maîtres de plantations les conditions de vie de la main d'oeuvre africaine libérée n'étaient pas meilleures mais peut-être pires qu'auparavant. Le premier syndicat ne fut formé qu'en 1939. Antigua a été administrée comme faisant partie des Îles Leeward jusqu'en 1959. Elle a atteint le statut d'associée avec un gouvernement interne autogéré en 1967 et est devenue un membre indépendant du Commonwealth Britannique en 1981. La canne à sucre a presque disparue et l'agriculture s'est déplacée vers les fruits, les légumes, le coton et le bétail. On a introduit des 'industries légères et des banques à vocation hors-frontières mais le tourisme procure maintenant 43 % du PIB. Antigua a reçu 228 000 visiteurs et s'est mérité une cote de 1, 48 sur l'Indice de Saturation Touristique en 1998. |
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Je suis arrivé en avion de St Kitts à peu près vers midi. Antigua est un pôle de transports et il y a beaucoup de traffic aérien ici en provenance des États-Unis, du Canada et de l'Europe.
Les chauffeurs de taxi à l'aéroport me demandaient 10 $US pour me conduire à St John's. Cela ne me semblait pas correct alors j'ai fait de l'auto-stop sans aucune difficulté. (J'ai payé le tarif normal de 5 $US lorsque j'ai quitté Antigua pour la Guadeloupe une semaine plus tard.)
Je suis descendu au Palm View Guest House où j'avais une grande chambre avec salle de bain pour seulement 15 $US. C'était un endroit sympathique avec seulement une demi-douzaine de chambres, généralement occupées. La cuisine commune et cette grande véranda nous donnaient l'occasion de socialiser et d'échanger nos expériences avec les autres voyageurs à petit budget. Je recommande l'endroit sans aucune hésitation.
Antigua est aussi un port d'escale favori pour les bateaux de croisière. J'ai dû en voir une douzaine, tous différents durant la semaine que j'y ai passé.
MGérer un troupeau de mille passagers qui veulent tout voir, tous en même temps, demande une logistique rigoureuse et, surtout, une habile manipulation psychologique. Les experts séparent d'abord la populace en petits groupes menés par un leader portant un drapeau comme celui qu'on voit ici. Ensuite, ils procurent des flottes de mini-fourgonnettes et orchestrent leur dispersion avec précision pour éviter l'encombrement et la confusion entre les groupes. Les véritables spécialistes font tout ça sans que les touristes ne s'appercoivent qu'on les mène comme un troupeau.
Ce voilier ressemblait beaucoup au bateau d'amusement "Jolly Roger" que j'avais déjà pris pour un après-midi de danse et de boisson aux Barbades il y avait environ 23 ans. En fait, c'était une copie.
Les aménagements d'amarrage des bateaux de croisière, Heritage Quay et Redcliffe Quay, comprennent des promenades commerciales spécialisées qui libèrent quelque peu le centre-ville d'Antigua de l'achalandage touristique.
St John's est une ville colorée car les résidents ont aucune inhibition envers l'utilisation de coulours vives.
Bien sûr, il y a aussi un marché ouvert qui vaut la peine d'être visité.
Je ne pense pas que j'aimerais vivre dans une maison de cette couleur.
C'est un peu mieux mais encore trop pour moi!
English Harbour, à environ 15 km sur la côte sud de l'île, réduit aussi la pression de l'achalandage des touristes sur St John's car les passagers des bateaux de croisière sont transportés directement ici en convois de fourgonnettes pour visiter Nelson's Dockyard.
English Harbour est très populaire avec les propriétaires de voiliers. L'endroit vaut la visite ne serait-ce que pour voir les bateaux de luxe.
Cette marina de première classe tient tout ce qui pourrait être nécessaire pour naviguer dans les Caraîbes, en passant des boulons et écrous jusqu'au champagne et foie gras.
Le chantier naval a été utilisé par la marine britannique pendant presque tout le 18e siècle pour l'entretien et l'approvisionnement de ses bateaux de guerre.
Le capitaine Horatio Nelson a servi ici pendant trois ans comme commandant temporaire des Îles Leeward (1784-1787), bien avant la bataille de Trafalgar qui l'a rendu célèbre (1805).
Ce petit batiment, près de l'entrée du chantier, héberge maintenant un restaurant et bar nommé fièrement "Amiral's Bar".
Nelson dirigeait le chantier naval à partir de cet édifice qui est maintenant un musée nommé "Admiral's House".
Cet édifice, qui servait anciennement de caserne des officiers, héberge maintenant des boutiques et magasins de fantaisie.
Le chantier naval de Nelson est maintenant une marina exclusive utilisé surtout par des bateaux européens.
Cet édifice était jadis le bureau des comptes. Maintenant il héberge quelques boutiques de plus.
La cuisine des matelots est, comme il se doit, devenue un restaurant.
Toule la région du chantier naval avait été transformée en une scène de théatre où les fantômes du passé et les équipages de quelques voiliers privilégiés amusaient des audiences remplacées à chaque demi-heure lorsque la flotte de fourgonnettes amènait un nouveau groupe de touristes.
Quelques jours plus tard, j'ai pris le traversier pour une excursion d'un jour à Montserrat et ensuite l'avion pour la Guadeloupe.