Capitale: La Paz
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Il reste beaucoup à apprendre sur l'étendue de la contribution de la civilisation Tiahuanaco à l'Empire Huari (parfois appelé Empire Tiahuanaco) qui a dominé presque tout le Pérou et une partie de la Bolivie d'aujourd'hui avant de se désagréger en plusieurs états de langue Aymara, autour de 1100 de notre ère. Plus tard, au 15ième siècle, les Aymaras furent conquis par l'Empire Inca qui a déplacé un grand nombre de Quechuaphones dans leur territoire pour empêcher leur rébellion. Avec l'avènement de l'Empire Espagnol, les Aymaras et les Quechuas furent soumis au travail forcé pour l'exploitation des riches mines d'argent de Potosi et Oruro. Au milieu du 17ième siècle, Potosi était la plus grande ville des Amériques, et le Haut Pérou (la Bolivie) fut une grande source de richesses pour la Vice-royauté du Pérou à Lima, jusqu'au moment elle a été rattachée à la vice-royauté de La Plata à Buenos Aires en 1776. Quand le Haut Pérou a été libéré par le Maréchal Antonio José de Sucre en 1825, l'élite locale blanche a convaincu Simon Bolívar et Sucre, de laisser le Haut Pérou devenir indépendant, plutôt que de le rattacher au Pérou ou à l'Argentine, et il est devenu la Bolivie. La Bolivie avait initialement accès à l'océan Pacifique, mais elle est devenue enclavée quand son alliée le Pérou et elle, ont perdu la Guerre du Pacifique contre le Chili en 1883. En 1838 elle a encore perdu un grand territoire dans le sud-est, suite aux Guerres du Chaco avec le Paraguay. La Bolivie est maintenant un des pays les plus pauvres d'Amérique du Sud
et celui où l'on trouve les plus grandes inégalités entre l'élite
fortunée et les populations indigènes pauvres. C'est aussi l'un des
plus instables avec 189 coups d'états militaires en 173 ans d'indépendance.
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Voici la partie est de la Laguna Verde située immédiatement au nord des volcans Juriques et Licancabur que l'on voit ici. Licancabur s'élève à 5 916 mètres à côté de la lagune qui se trouve à 4 350 mètres. La couleur de ces lagunes salées provient des divers micro-organismes qui prédominent dans chacune d'elles. Les gens que l'on voit provenaient tous de l'autobus qui nous avait amenés ici depuis San Pedro de Atacama. À cette altitude, le moindre effort physique provoque rapidement l'essoufflement.
On a procédé aux formalités frontalières ici sur la rive de la partie occidentale de la Laguna Verde à quelques kilomètres à l'intérieur de la Bolivie. Ici également, tous les passagers de l'autobus furent répartis entre les véhicules à quatre roues motrices appartenant aux différents opérateurs de tours. Par chance, il n'y avait que deux autres passagers (Barbara et Peter) et le conducteur (Doro) dans mon véhicule. On avait entassé cinq passagers dans la plupart des autres 4 x 4.
J'avais une bonne carte détaillée et j'ai essayé d'identifier le plus de reliefs possibles mais notre chauffeur bolivien, Doro, nous donnait souvent de fausses indications. Lorsqu'il était confronté à la carte, il prétendait qu'elle était erronée parce qu'elle était chilienne. Les Boliviens n'aiment pas beaucoup les Chiliens depuis qu'ils ont perdu la guerre du Pacifique en 1884.
Pour cette raison, je ne peux malheureusement pas identifier la chaîne de montagnes en face de nous.
La source thermale qui coule dans cette lagune lui a donné le nom d'Aguas Calientes (eaux chaudes) et attire les touristes qui s'y arrêtent pour une brève trempette. Il n'y avait cependant aucun aménagement. Si la Bolivie était un pays développé, on y trouverait une station thermale de luxe et les touristes se plaindraient que le paysage grandiose était gâché par des stands de hot-dogs. Comme ce n'est pas le cas, regardez bien et profitez de la beauté originale de cet endroit isolé!
Les "Land Cruisers" de Toyota appartiennent aux opérateurs de tours mais il semble que chaque expédition soit l'entreprise privée de chaque chauffeur qui reçoit un montant fixe par passager. Il en résulte qu'ils sont tentés de fournir que le strict minimum de nourriture durant le trajet.
Ici, notre chauffeur, Doro avec le manteau rouge, vend de l'essence à un autre chauffeur de la même compagnie, Colque Tours.
En direction nord, nous arrivons au Cerro Negra Muerta que nous passerons à notre gauche...
...pour atteindre une région nommée Pampa Volcancita où une douzaine de forages furent percés pour en tester le potentiel géothermique. Ils furent abandonnés et mon chauffeur ne savait évidemment pas pourquoi. Pas plus qu'il ne savait pourquoi cette région est nommée Sol de Mañana (soleil matinal).
Je comprends qu'à cause de la forte compétition dans le domaine des tours, les opérateurs ne puissent fournir que des chauffeurs et non des guides formés. Cela est parfaitement normal compte tenu du niveau d'éducation de la main uvre locale. Je suis d'avis toutefois qu'un important opérateur de tours comme Colque pourrait fournir des réponses aux questions les plus évidentes dans un simple feuillet de quatre pages avec une carte de la route que devrait suivre le chauffeur.
Nous dirigeant toujours vers le nord, nous arrivons à ce mont que j'identifierais comme le Cerro Pabellon selon ma carte chilienne.
Et finalement, nous avons un premier coup il de la Laguna Colorada, un des points culminants de notre voyage où nous passerons la nuit. Une photo panoramique mobile suit celle-ci.
La couleur rougeâtre est due à une algue rouge qui prédomine dans cette lagune. On peut observer le même phénomène dans les îles du haut arctique canadien où des lacs isolés, ou plutôt des étangs, prennent une grande variété de couleurs pastel qui dépendent de l'espèce dominante des algues de chacun.
D'ici, nous contournerons la lagune pour nous diriger vers le campement situé sur la rive nord.
voici l'endroit où nous avons passé la première nuit dans un dortoir non chauffé. Il a fait pas mal froid mais on nous avait fourni assez de couvertures que ça n'a pas été un problème. Ici, Barbara met ses bagages dans le Land Cruiser alors que nous nous apprêtons à partir le lendemain matin.
Cette montagne grandiose devrait être le Cerro Apagado de 5 703 m situé sur la frontière avec le Chili. J'aime bien connaître le nom et la hauteur des magnifiques montagnes que je vois car je ne peux m'empêcher de penser à la façon dont je tenterais de les escalader si j'avais encore vingt ans!
Le Cerro Astocan El Jardin de 5 478 m, aussi sur la frontière, est moins élevé et plus facile à escalader par la longue pente orientale mais le Cerro Apagado est beaucoup plus beau.
Je sais que c'est ridicule pour moi de penser à escalader des montagnes à mon âge et avec mon mauvais genou mais j'aime bien rêver quelquefois.
Ce rocher extraordinaire, sculpté par le vent chargé de sable qui peut devenir passablement violent sur le haut plateau montagneux, a été photographié sous tous les angles par des milliers de touristes. Voici ma modeste contribution...
Une colline et quelques rochers deviennent des distractions appréciées après les grands espaces monotones que nous avons traversés. Doro nous a informé à contrecoer que cet endroit se nommait Paso El Inca. Je n'ai pas pu le localiser sur ma carte et lui non plus.
voici quelques guanacos courant devant nous sur la route. Cela a duré un certain temps jusqu'à ce qu'ils comprennent et se dirigent sur un des côtés.
Jusqu'à maintenant, Doro ne faisait qu'émettre un grognement lorsqu'un de nous osait l'ennuyer avec une question. La Laguna Honda et la Laguna Chan Khota qui suit ont été faciles à identifier car des poteaux indicateurs fournissaient cette information. Si vous regardez attentivement, vous verrez Barbara et Peter qui, à plus de 4000 m, ont eu l'énergie de descendre la colline en courant pour se rendre sur le rivage. Cela vous donnera une idée de l'envergure de cet étang salé.
Le paysage fantastique valait la peine du déplacement mais je me sentais comme un colis dans un camion de livraison FedEx. Je ne me suis pas plaint parce que Doro conduisait vite et bien et parce qu'il n'avait pas encore commencé à boire. Il gardait ça pour le dernier jour.
nous sommes arrêtés ici pendant quelques minutes mais Doro ne pouvait pas nous situer ni identifier le volcan de l'autre côté de la vallée.
J'ai cessé de chercher à identifier les montagnes, même les plus magnifiques comme celle-ci.
Même commentaire au sujet du nom de ce lointain sommet.
ce fut une agréable surprise de voir une douzaine de lamas pâturant près des rochers vus dans la photo précédente.
nous avons finalement atteint le village de Copacabana que j'ai pu localiser sur le Rio Potrero sur ma carte.
nous sommes arrêtés pour manger nos sandwichs au jambon et fromage usuels et j'ai pris cette photo de l'église de Copacabana.
Des troupeaux de moutons et de lamas étaient dirigés vers le village déserté alors que nous quittions.
nous avons ensuite traversé San Augustin sans arrêter parce que Doro était pressé d'arriver à Juliaca.
Il aurait été intéressant de rencontrer quelques-uns des habitants de cet endroit pour les entendre parler de leur rude vie dans l'altiplano.
Doro nous a quand même dit que ces plantes étaient du quinoa, une des denrées de base dans les Andes, avec les patates et, à plus basse altitude, le maïs.
La fraîcheur de ces grottes semblait attirante dans la chaleur du jour. C'est peut-être pour cette raison que les gens se sont établis ici? Il y aurait eu tant de questions à poser si seulement nous nous étions arrêtés!