Cette fontaine sur la Plaza Independencia marque le centre de la Mendoza moderne. La ville fut fondée au 16e siècle par des colons espagnols qui traversèrent les Andes à partir du Chili d'aujourd'hui. Ils découvrirent une vallée fertile exploitée par les sympathiques indiens Huarpe qui avaient appris des techniques d'irrigation des Incas. La région jouissait d'un climat idéal pour cultiver le raisin et des vignobles irrigués prospérèrent en produisant du vin pour le marché de Santiago. La Terre du Soleil et du Bon Vin, aussi connue sous le nom de Cuyo, faisait partie du Chili jusqu'à la fondation de la vice-royauté de la Rio Plata en 1777.
Le Paseo Sarmiento bordé de cafés et de boutiques mène à la fontaine vue plus haut. C'est l'endroit où aller draguer.
À Mendoza, j'ai fait la connaissance de Pablo Capone grâce au Hospitality Club. Pablo, qui porte le t-shirt jaune, et son ami Leonardo Gomez, avec le t-shirt rouge, ont pris le temps de me conduire à travers toute la ville et de me parler de la période difficile que traverse présentement l'Argentine. Les six photos suivantes ont été prises grâce à leur aide.
Voici l'entrée de l'immense Parque San Martin qui occupe tout le coin sud-ouest de la ville. San Martin a une importance spéciale pour Mendoza car c'est là que le général a entraîné ses troupes avant de traverser les Andes pour libérer le Chili en 1814.
e grand lac artificiel du parc attire les foules lorsque la température est belle. Un vieux bateau à aubes est amarré sur la rive gauche et il y a un club nautique à la mode de l'autre côté.
voici le Club de Regatas de Mendoza où l'on organise des courses sur le lac par beau temps.
Et voici une autre photo du vieux bateau à aubes.
Le grand parc possède une variété d'installations sportives dont un stade, un vélodrome et un terrain de golf. Il y a aussi un amphithéâtre grec, un jardin zoologique et bien entendu ce monument dédié à l'armée des Andes de San Martin, Los Libertadores.
Sur le côté est de la ville, diamétralement opposé au parc, se trouve l'endroit où fut fondée Mendoza en 1561. Un musée souterrain sur la Plaza Pedro del Castillo, protège les fondations du premier cabildo (conseil de ville) de la colonie.
Cette photo montre les ruines voisines de l'église et école de San Francisco construites par les Jésuites en 1638. Elles furent prises en charge par les Franciscains après l'expulsion des Jésuites en 1767.
Il faisait encore froid et humide le lendemain de ma visite de la ville avec Pablo alors j'ai décidé de ne voir qu'un seul cellier tout près au lieu de prendre un tour guidé de plusieurs vignobles dans la campagne avoisinante.
Le cellier Giol en banlieue de Mendoza n'est pas représentatif de l'industrie moderne du vin qui a prospéré dans la province du même nom. C'est un petit cellier traditionnel, un charmant joyau pour les touristes.
Dans les caves à vin modernes, ces barriques de bois pittoresques ont été remplacées par d'immenses cuves de fermentation en acier inoxydable.
voici les cuves de bois traditionnelles.
et finalement, les tonneaux de bois qui servent à la maturation.
C'était encore nuageux quand j'ai quitté Mendoza mais le soleil a fait son apparition lorsque je suis arrivé à San Juan.
Lorsque le soleil s'est montré, il était brûlant. Tellement chaud que personne à San Juan ne s'aventurait à l'extérieur au milieu de la journée. Les rues étaient bien ombragées par ces grands platanes mais elles étaient tout de même désertes. De toute évidence, c'était l'heure de la sieste!
La Plaza 25 de Mayo de San Juan était déserte et les boutiques ont été fermées jusqu'à au moins quatre heures de l'après-midi.
Les commerces ont ouvert leur portes lorsque le soleil a baissé à l'horizon et les gens sont sortis de leur abris à l'approche du soir. Ce comportement a paru bizarre pour un nordique, adorateur du soleil comme moi!
Mon prochain arrêt était Cordoba. J'espérais y rencontrer des membres du Hospitality Club mais les numéros de téléphone que Suzanna et Gustavo avaient enregistrés étaient tous deux faux alors je me suis débrouillé seul. Le système du Hospitality Club est fantastique lorsqu'il fonctionne mais j'ai découvert que plusieurs coordonnées étaient inexactes et que quelques-unes correspondaient à des agents de voyage à la recherche de clients. Mes recommandations pour mes amis voyageurs: essayez-le mais ne comptez pas dessus!
voici la Plaza San Martin au centre de Cordoba.
et, en face de la Plaza San Martin, voici le Cabildo de 1785 qui héberge maintenant un musée sur l'histoire de la ville.
À côté du Cabildo, se trouve la cathédrale dont la construction débuta en 1577 et s'étira sur deux siècles.
J'ai trouvé Cordoba décontractée et sympathique. Même un jour de semaine, ce chanteur nommé Antonio attirait un considérable auditoire de ses adeptes sur la Plaza San Martin. Il était excellent!
voici la cathédrale de nouveau, toute seule sur la photo.
Sur le coin à côté de la cathédrale se trouve le musée d'art religieux Juan Tejeda qui partage l'édifice rose avec le couvent des Carmélites aux pieds-nus et son église de Sainte-Thérèse.
Étant seul, j'ai fait un tour guidé pour découvrir la ville à partir du deuxième étage ouvert d'un autobus de style londonien
Voici le centre commercial Patio Olmos construit sur le site de l'ancien Collège Olmos dont il ne reste que la facade.
voici le Colegio Nacional de Monserrat, une école secondaire construite par les Jésuites en 1687 sur le coin sud-est de la Manzana Jesuitica, un bloc urbain complet d'églises, de chapelles et d'écoles construites par les Jésuites à leur apogée au 17e siècle.
Le canal bordé d'arbres nommé La Cañada fut complété en 1943 pour protéger la ville des inondations en drainant les pluies abondantes de l'automne et de l'hiver vers la rivière Primero qui coule à travers Cordoba. Il fournit aussi un endroit ombragé où se promener près du centre-ville.
Le grand parque Sarmiento situé sur une colline au sud de la ville est un autre endroit agréable pour se promener. Il comprend un parc d'amusement avec tous les jeux et tours usuels.
voici une photo de la grande roue prise de la terrasse du parque Sarmiento.
Près du parque Sarmiento se trouve le terminus moderne où j'ai pris l'autobus pour La Rioja.