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Antarctique  (1 Shetlands du Sud)

 

 

Sans honte, j'ai emprunté l'image "Flash" à gauche de la section "paléontologie" du remarquable site argentin "Interpatagonia". Lorsqu'on clique dessus, on voit comment la grande croûte terrestre que l'on a appelée"Pangée" commença à se fractionner il y a environ 200 millions d'années pour former les sept continents (longtemps après que la vie eut éclaté sur terre il y a environ 600 millions d'années). (J'enlèverai l'image si on me le demande).

Pangée s'est d'abord partagée entre la Laurasie (qui forma l'Amérique du Nord et l'Eurasie), et le Gonwanda duquel se scindèrent l'Amérique du Sud et l'Afrique il y a 180 millions d'années suivies par Madagascar et l'Inde il y a 100 millions d'années, ne laissant que l'Antarctique et l'Australie qui se séparèrent il y a seulement 50 millions d'années.

Cliquez sur l'image pour voir comment la Pangée donna naissance aux sept continents. Vous remarquerez qu'il y a un océan au pôle nord et un continent au pôle sud. (Cliquez sur le bouton droit et choisissez "lire" pour retrouver la Pangée comme elle était il y a 200 millions d'années).

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L'Arctique et l'Antarctique peuvent avoir la même apparence vus de l'intersidéral mais ils sont fondamentalement différents pour cette raison. La calotte glaciaire du nord, à gauche, flotte sur l'Océan Antique et n'a que 3 à 4 mètres d'épaisseur tandis que la calotte glaciaire de l'Antarctique, à droite, est complètement congelée jusqu'à la base terrestre qui la supporte. Ceci a permis à la glace de s'accumuler sur plus de 4 000 mètres d'épaisseur à certains endroits. L'Antarctique est conséquemment beaucoup plus froid que l'Artique. Il contient 90% de toute la glace de la terre. Si toute cette glace fondait, le niveau des océans s'élèverait de 80 mètres submergeant tous les ports de mer du monde. Ce n'est pas du tout comparable à la mince couche de glace permanente qui flotte dans l'Artique.



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Les calottes glaciaires polaires se formèrent il n'y a qu'environ 20 millions d'années ce qui est relativement récent étant donné que la terre est âgée d'environ 4,5 milliards d'années. Cela implique que la structure et la composition du continent antarctique sous la glace sont très semblables à celles des autres continents. L'occurrence de minéraux de valeur ne devrait donc pas être significativement différente en Antarctique que dans les six autres continents. La découverte de gisements de charbon comportant des fossiles de l'époque permienne près du Pôle Sud confirme que l'Antarctique était recouvert d'une abondante végétation il y a 250 millions d'années, soit avant le fractionnement de la Pangée. Les mêmes formes de vie existaient là comme ailleurs. Conséquemment, on ne peut pas écarter la possibilité de découvrir du pétrole en Antarctique.


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Voici à quoi ressemblerait l'Antarctique sans son manteau de glace. Seulement la moitié de ses 14 millions de km² s'élève au-dessus du niveau de la mer. La surface de glace varie de 2 000 à 3 000 mètres d'épaisseur sur la grande partie est et excède 4 000 mètres à l'ouest où son énorme poids a submergé la terre au milieu des îles que l'on voit ici.



Toute cette glace descend lentement vers la mer. Celle qui se déplace vers l'extérieur dans les mers Weddell et Ross peut avoir plus de 1 000 mètres d'épaisseur où elle est encore attachée au fond de la mer mais elle fond en progressant et forme une banquise flottante qui a encore quelques 200 mètres d'épaisseur là où elle se brise en énormes morceaux pour former des icebergs.

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L'eau froide et dense de la glace fondante s'enfonce rapidement sous l'eau plus chaude du fond qui monte alors à la surface pour la remplacer où elle est refroidie et diluée avant de s'enfoncerà son tour sous l'eau de surface plus chaude.

À cause de ces courants et plus particulièrement du flux montant d'eau profonde riche en phosphates, nitrates et minéraux, les eaux de surface turbulentes de l'Antarctique, exposées aux longues heures de lumière du jour en été, produisent d'abondantes floraisons de phytoplanctons et d'algues qui forment la base d'une chaîne alimentaire très productive dont le krill est l'intermédiaire central qui sert d'aliment à une grande variété d'espèces.

La productivité biologique chute fortement cependant lorsque le soleil est faible ou caché derrière l'horizon entre avril et juillet. La masse de glace flottante saisonnière s'étend alors jusqu'à 100 km autour du continent mais elle excède rarement trois mètres et elle fond en octobre lorsque la floraison des algues produit une nouvelle folle explosion de vie.

Cette vue d'ensemble est compliquée par les vents. Des vents de l'ouest circulant autour du pôle poussent d'énormes masses d'eau d'ouest en est sans cesse tout autour de l'Antarctique jusqu'à environ 40 degrés de latitude. Plus au sud cependant, des vents de l'est créent une étroite bande de courants d'est en ouest tout près du continent dans le voisinage des mers Weddell et Ross. Tout ceci est encore compliqué par de soudains vents katabariques d'air froid lourd qui se précipite, quelquefois à des vitesses de 200 km/h, à partir du centre de 3 000 mètres du continent vers le bas au niveau de la mer.

Tout ça pour dire que l'Antarctique n'est définitivement pas l'endroit le plus accueillant de la terre pour les êtres humains! Ce qui explique pourquoi l'exploration de l'Antarctique a eu lieu si tardivement. Les sources d'informations abondent sur le sujet, je ne vais donc qu'en énumérer les principales étapes.

- 1773 Le Britannique James Cook atteint la latitude de 71°10’ sud. Il est le premier à traverser le Cercle antarctique et à explorer les bords de la masse de glace.
- 1819 Le Russe Bellingshausen cartographie la Georgie du Sud et les îles Sandwich du sud et traverse le Cercle antarctique à deux reprises
- 1820 Des chasseurs de phoque de plusieurs pays aperçoivent les îles Shetlands du sud et d'autres parties de la Péninsule antarctique.
- 1823 Le Britannique James Weddell explore la mer de Weddell et établit un nouveau record de latitude sud de 74°
- 1838-1843 Le Français Dumont d'Urville découvre une partie de la Péninsule antarctique et une partie de la côte est de l'Antarctique. L'Américain Charles Wilkes explore la côte de la terre de Wilkes. Le Britannique James Clark Ross découvre la mer Ross et atteint un nouveau record de 78° de latitude sud.
- 1870-1890 Des baleiniers norvégiens, écossais, belges et allemands explorent la Péninsule antarctique.
- 1908 Le Britannique Ernest Shackleton établit un nouveau record vers le sud mais ne parvient pas jusqu'au Pôle Sud. Il revient avec des échantillons de charbon confirmant que l'Antarctique avait déjà été semi-tropical.
- 1911 Le Norvégien Roald Amundsen arrivé au Pôle le 14 décembre revient sain et sauf à sa base le mois suivant.
- 1912 L'Américain Scott atteint le pôle le 17 janvier, 5 semaines après le Norvégien Amundsen. Scott et son groupe meurent pendant le voyage de retour.
- 1915 Le bateau de Shackleton est prisonnier des glaces de la mer de Weddell pendant 10 mois avant de sombrer. Shackleton atteint la Géorgie du Sud en bateau de sauvetage et revient sauver ses hommes 3 mois plus tard.
- 1929 Byrd vole aller et retour jusqu'au Pôle Sud à partir de la banquise Ross.

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Les découvertes et explorations aboutirent à des revendications territoriales des Britanniques sur la Péninsule en 1908, sur la banquise Ross en 1923 (transférées à la Nouvelle-Zélande) et sur l'Antarctique Est en 1933 (transférées à l'Australie). En 1924, la France réclama la Terre Adélie et en 1933, la Norvège celle de Queen Maud. En 1943, l'Argentine et le Chili enregistrèrent des prétentions rivales sur la Péninsule, déjà réclamée par les Britanniques.

Les États-Unis ne reconnaissent pas les revendications territoriales de ces sept pays mais ils ne firent eux-mêmes aucune réclamation. Ils arrivèrent tardivement dans l'histoire de l'exploration de l'Antarctique mais on doit dire qu'ils y déployèrent plus d'efforts de recherche scientifique que les sept autres réunis.

Pendant l'année internationale de la géophysique en 1967, 5 000 scientifiques et employés provenant de douze pays effectuèrent des recherches sur la géologie, la séismologie, la glaciologie, l'océanographie, la météorologie et la physique de la stratosphère dans 49 stations de recherche en Antarctique. La coopération entre ces scientifiques aboutit à l'ébauche du Traité de l'Antarctique signé par les sept pays revendicateurs et ultérieurement par 36 autres, dont 27 à titre consultatif seulement. Le Traité esquive le problème des revendications mais il établit des règles importantes qui excluent l'utilisation de l'Antarctique à des fins militaires et favorisent la préservation et le partage des recherches scientifiques. Ceci mena à plusieurs autres accords pour protéger la vie et l'environnement en Antarctique, en 1972, 1980. 1991 et 1994.

Ceci semble presque trop beau pour être vrai, comme si la raison l'avait emporté sur les ambitions expansionnistes et la pure et simple âpreté au gain. Je n'ai pas sondé l'opinion publique dans les sept pays revendicateurs mais j'ai effectivement demandé aux gens dans la rue en Argentine et au Chili s'ils croyaient que l'Antarctique devrait devenir un bien commun géré dans le meilleur intérêt de l'humanité entière. La réaction fut presque unanime dans les deux pays à l'effet que l'Antarctique "fait partie intégrante de notre territoire national et devrait être défendu jusqu'à la mort" par tous et chacun des vrais patriotes (de l'Argentine et du Chili). Nous connaissons la position des Britanniques, ils firent la guerre et sacrifièrent des vies en 1965, non pas pour les bergers des Falklands mais plutôt pour miser sur le potentiel en minier et pétrolier de la Péninsule (à moins que ce n'eut été que pour renforcer l'orgueil britannique, ce qui est encore plus stupide).

Heureusement, il est généralement admis par les croyants que les pingouins n'ont pas d'âme. Pouvez-vous imaginer la pagaille qui en résulterait si les fondamentalistes chrétiens américains se découvraient la mission d'apporter la vraie foi et la démocratie aux phoques et pingouins de l'Antarctique? Et combien l'establishment militaro-industriel de droite s'enrichirait en cours de route?

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Blague à part, la probabilité de découvrir du pétrole en Antarctique n'est pas à négliger mais comme ça ne s'est pas encore produit, les pingouins sont en sécurité pour le moment. Ils seront cependant de plus en plus importunés par des touristes comme moi attirés par l'incroyable beauté de ce continent perdu.

Un des premiers navires à offrir des croisières aux touristes en Antarctique, le Lindblad Explorer, était dans le port lorsque j'ai visité Ushuaia en 1994. Je l'ai regardé s'amarrer au quai principal et je me suis demandé à quoi ça pourrait ressembler de suivre les traces (sic) des grands explorateurs. C'était un rêve, hors de portée à 5 000 dollars pour la couchette la moins chère.

Dix ans plus tard, la concurrence due au sous-emploi des brise-glace russes avait fait baisser les prix au niveau des 3 500$. Encore dispendieux, mais un superbe cadeau à m'offrir pour mon soixante-dixième anniversaire.

La croisière sur le M/V Orlova de Quark Expeditions était superbement organisée et valait bien le prix. Trois différents groupes de professionnels, l'équipage du bateau (russe), le personnel du service de traiteur et le personnel de l'expédition s'occupaient de la satisfaction de chacun de nos besoins. Le tracé en bleu montre notre trajet. Nous avons mis deux jours pour traverser le passage Drake en direction sud, avons passé cinq jours à explorer les îles et le continent en zodiaque et mis deux autres jours pour revenir à Ushuaia. De tout mon cœur, je peux recommander cette croisière à ceux qui peuvent se la permettre.

En réalité, je n'ai visité qu'une toute petite partie de la côte mais il est techniquement correct de dire que je suis allé en Antarctique et de colorier tout le continent en jaune comme ayant été visité une fois sur ma mappemonde des pays visités.

CIA    Country Reports    Lonely Planet    Wikipedia

 

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Ushuaia

Il faisait beau lorsque nous avons quitté Ushuaia vers 9h00 du soir le 17 décembre. Comme vous pouvez le voir, il faisait encore clair à cause de la haute latitude sud d'Ushuaia.


 

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M/V Orlova

On nous a présenté le capitaine, Andrei Rudenko, le gérant de l'hôtel, Josef Puscl et le chef de l'expédition, Olle Carlsson et on nous a fait un briefing sur les lois et règlements de la vie à bord d'un bateau, sur la sécurité, les exercices de sauvetage et autres questions de routine. Après un grand cocktail de bienvenue, les 85 passagers ont commencé à faire connaissance au cours du dîner.

On nous avait dit que le passage Drake pouvait être venteux mais personne ne s'attendait à la forte tempête (vents de 90 nœuds soit 167 km/h) qui nous a frappé aux environs de 4h00 du matin. Avec des vagues de 10 mètres, les mouvements du bateau étaient si violents que seulement quelques adeptes sont parvenus à se rendre déjeuner le 18. C'était tellement rude le premier jour que l'on a dû annuller toutes les conférences.

 

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M/V Orlova

'avais pris un cachet et j'ai réussi de ne pas être malade mais j'ai passé la majeure partie de la première journée vautré sur ma couchette pour éviter d'être projeté par terre par les violents mouvements du bateau. J'aurais aimé prendre des photos dramatiques de la proue du bateau s'écrasant dans des vagues énormes mais c'était tout à fait hors de question. Juste passer de mon lit à la salle de bain était une activité dangereuse! J'avais cependant la chance d'être seul dans une cabine de quatre et personne ne m'a vu ramper jusqu'aux toilettes...

La tempête se calma le deuxième jour et la plupart d'entre nous avons pris trois bons repas et assisté à d'intéressantes conférences sur la glace polaire, sur les oiseaux de l'Antarctique et sur la chaîne alimentaire de la région


 

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Îles Aitcho

C'était nuageux le troisième jour mais le vent avait diminué à 5 nœuds et la mer était calme lorsque nous nous sommes approchés de la minuscule île Aitcho située entre les îles plus grandes, Robert et Greenwich.


 

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Îles Aitcho

Les six zodiaques furent mis à l'eau et nous étions en route pour notre première exploration antarctique.


 

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Îles Aitcho

Nous étions tous vêtus pour le froid qui était plutôt modéré à 5 degrés Celsius. Ici, Mike Murphy pilote le zodiaque. Les deux premiers passagers sont Bill Gardner et Crystal Merriwether. J'apprécierais avoir des nouvelles de tout autre membre de la croisière qui pourrait identifier le troisième passager ou qui pourrait corriger mes erreurs et me donner des informations manquantes.


 

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Îles Aitcho

Finalement, c'est ce que la plupart d'entre nous étions venus voir: l'impressionnante beauté des glaces polaires!


 

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Îles Aitcho

Les flancs arrondis de ce gros iceberg indiquent qu'il a voyagé un certain temps après s'être détaché de la banquise.


 

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Îles Aitcho

Venir si près d'un iceberg plus petit aurait été risqué parce ce qu'ils se retournent quand leur centre de gravité se déplace mais ce gros vieux bougre était de toute évidence stable alors nous avons apprécié ses formes et couleurs.


 

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Îles Aitcho

Les pingouins ajoutent une touche d'humour la grave beauté des vastes espaces blancs et vides. Ce sont vraiment des créatures amusantes qui se dandinent sur leurs petites jambes avec leurs bras déployés (ailes).

L'origine du nom "Chinstrap" (pygoscelis antarctica) de cette espèce de pingouins est évident. Ils sont les seconds en nombre avec environ 4 millions de couples reproducteurs. (Les pingouins "Macaroni" (eudyptes chrysolophus) sont les plus nombreux avec 12 millions de paires mais nous n'en avons vu qu'un seul car leurs terrains de reproduction sont situés plus au nord, près de la convergence de l'Antarctique).


 

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Îles Aitcho

Le museau orangée et le rayon blanc au-dessus de œil distinguent les pingouins Papous (pygoscelis papua), dont il existe quelques 300 000 couples reproducteurs.


 

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Îles Aitcho

La démarche des pingouins peut sembler maladroite mais ils sont de grands marcheurs et n'hésitent pas à couvrir de longues distances chaque jour depuis leur lieu de nidification jusqu'à la mer où ils se nourrissent.


 

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Îles Aitcho

Ici une colonie de Papous occupe la colline à gauche du zodiaque alors que les Chinstraps se sont établis sur la bande rocheuse à droite. La plupart des pingouins déposent leurs œufs dans des nids de cailloux, ils doivent donc attendre que la couche de neige fonde avant de se reproduire. Les gros et magnifiques pingouins Empereur (aptenodytes forsteri, 200 000 paires) se reproduisent beaucoup plus loin au sud et incubent leurs œufs sur leurs pieds comme le font aussi les pingouins Royaux ( aptenodytes patagonicus, 1,5 millions de couples). de la même famille.


 

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M/V Orlova

Du café et des pâtisseries étaient disponibles en tout temps à la bibliothèque où j'ai passé des heures à feuilleter l'excellente collection de livres sur l'Antarctique de l'Orlova.


 

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M/V Orlova

Prendre un verre tranquillement dans un des deux bars était une bonne façon de terminer parfaitement nos journées bien remplies.


 

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Bailey Head sur l'Île Déception

Nous avons eu de la chance, le lendemain matin c'était nuageux mais la mer était suffisamment calme pour tenter un débarquement au pied de Bailey Head, le gros rocher en face de nous. L'île Déception est ce qui reste d'un volcan éteint après que la mer eut pénétré le bord du cratère pour former un havre parfait caché derrière la façade glacée de l'île. Cette photo est une vue panoramique à 180 degrés, rafistolléeà partir de six photos différentes, montrant la proue de l'Orlova à gauche et sa poupe à l'extrême droite.



 

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Bailey Head

Une houle d'un mètre compliquait l'embarquement à bord des zodiaques.


 

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Bailey Head

Nous étions ravis de débarquer sur cette plage généralement inaccessible en zodiaque à cause d'une forte houle.


 

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Bailey Head

J'étais très satisfait de mes nouveaux verres qui noircissaient proportionnellement à la force de la lumière du soleil. J'avais loué un parka chaud, des pantalons imperméables et des bottes de caoutchouc à Ushuaia, m'évitant ainsi le trouble de transporter les miens à partir de Montréal.


 

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Bailey Head

Bailey Head abrite une des plus grosses colonies de pingouins Chinstraps. Ici sur la plage, des groupes de 50 ou plus se jetaient constamment à la mer pour pêcher ou revenaient l'estomac plein pour régurgiter leurs prises afin de nourrir leurs partenaire et progéniture.


 

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Bailey Head

C'était un spectacle impressionnant. Plus de 100 000 couples se reproduisent sur le plateau derrière Bailey Head et un des deux partenaires fait la randonnée de 2 kms vers l'océan plusieurs fois par jour lorsque les oisillons ont le plus besoin de nourriture. Les Chinstraps s'occupaient de leurs affaires de façon méthodique se tenant à droite de la piste et totalement indifférents à notre présence. Leur principale source de nourriture est le krill dont la couleur est rose. Ceci explique pourquoi la neige prend une teinte rougeâtre aux endroits où ils circulent en grand nombre.

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M/V Orlova

Les trois cuisiniers européens de l'Orlova étaient vraiment excellents et chaque repas était un festin.


 

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L'Île Déception

Pendant le lunch, l'Orlova fit le tour de l'île vers l'entrée du cratère qui est directement à l'avant sur cette photo.

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Entrée du Cratère

L'entrée du cratère est appelée "Neptune's Bellows" (le soufflet de Neptune) à cause des vents forts dans le passage.


 

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Foster Harbour

Nous étions tous étonnés de découvrir ce havre parfait après Neptune's Bellows (le soufflet de Neptune). Les baleiniers qui l'ont découvert au 19e siècle ont dû l'être tout autant. Ils l'utilisèrent comme refuge et des usines de transformation d'huile de baleine furent construits sur la plage dans Whaler's Bay (Baie des baleiniers) qu'on peut apercevoir à la droite de cette photo (Utilisez votre glissière pour la voir).

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Foster Harbour

L'Orlova se mit à l'ancre et nous sommes descendus à terre pour jeter un ÷il autour de Whaler's Bay.


 

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Whaler's Bay

Il n'y avait pas grand-chose à voir, seulement quelques bâtisses en ruines et des vestiges rouillés de l'usine de transformation qui fut abandonnée lorsque l'huile de baleine fut remplacée par le kérosène. Il y avait cependant une autre attraction, des sources thermales suintant à travers les sables volcaniques noirs...


 

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Whaler's Bay

Quelques braves âmes y allèrent d'une trempette. Ces braves peuvent maintenant dire à leurs amis qu'ils se sont baignés dans l'Antarctique.


 

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Whaler's Bay

Je n'en ai pas fait l'expérience moi-même mais s'asseoir dans l'eau chaude qui emplissait un trou creusé dans le sable avait l'air d'être très amusant...


 

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Whaler's Bay

Je me suis amusé à prendre les dix photos que j'ai utilisées pour tricoter ce panorama mobile de 360 degrés qui montre cet ancrage secret. Vous pouvez utiliser les boutons à gauche pour l'agrandir ou le rapetisser. Utilisez le ? pour les instructions. Si vous regardez attentivement, vous apercevrez un sloop à la coque rouge au centre de l'ancrage. Ça prend un esprit audacieux pour naviguer dans un si petit bateau à travers le passage Drake pour arriver ici!


 

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