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Roumanie   (1; Bucarest) alt



Capitale: Bucarest
Superficie: 237 500 kmē
Population: 22 364 000
Devise: 1 US$ = 33 000 Lei
PIB: 97 / 4 310 $
IDH : 68 / 0.752 
CPI   :  77 / 2.6

données de 2001

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Durant le second millénaire avant J.-C., la Roumanie était habitée par des Thraces, un peuple indo-européen. Les Grecs les nommaient Gètes, les Romains les appelaient aces, mais ils étaient en fait un seul peuple gèto-dace. À partir du 7e siècle av J.C. les Grecs établirent des colonies pour faire du commerce sur la côte de la mer Noire à Callatis (Mangalia), Tomis (Constanza) et Histria.

Durant le 1er siècle av J.C., un état dace fut fondé pour contrer la menace romaine mais le dernier roi, Decebalus, fut incapable de prévenir la conquête par les Romains en 105-6 AD. Les Romains, qui possédaient des esclaves, apportèrent avec eux une civilisation supérieure et se mêlèrent aux tribus conquises pour former un peuple daco-romain parlant une langue latine.

Face aux attaques des Goths en 271, l'empereur Aurélien retira les légions romaines au sud du Danube, mais les paysans valaches qui avaient subi l'influence romaine restèrent en Dacie. Des vagues de peuples migrateurs, comprenant les Goths, les Huns, les Avars, les Bulgares et les Hongrois, envahirent ce territoire entre les 4e et 10e siècles. Les Roumains survécurent dans des petites communautés de village et assimilèrent graduellement les Slaves et autres peuples qui s'y établirent. Au tournant du 10e siècle, un régime féodal fragmenté, gouverné par une classe militaire avait fait son apparition.

Au 10e siècle les Hongrois commencèrent à s'étendre en Transylvanie, au nord-ouest des Carpates. Quand arriva le 13e siècle toute la Transylvanie était devenue une principauté autonome sous la couronne hongroise, même si les Roumains formaient encore la majorité de la population. Après des incursions dévastatrices des Tatars en 1241 et 1242, le roi Bela IV de Hongrie invita les germano-saxons à s'établir en Transylvanie pour former un tampon contre d'autres attaques.

Les principautés de langue roumaine de Valachie et Moldavie apparurent au sud et à l'est des Carpates au 14e siècle. Durant tout le 15e siècle elles résistèrent avec force à l'expansion des Turcs au nord. Mircea l'Ancien, Vlad Tepes et Stefan le Grand devinrent des figures légendaires de cette lutte. Vlad Tepes "l'empaleur", prince régnant sur la Valachie de 1456 à 62 et de 1476 à 77, inspira le récit du comte Dracula par son habitude d'empaler ses ennemis sur des pieux. ( Les vampires naquirent dans l'imagination du romancier irlandais du 19e siècle Bram Stoker).

La Valachie et la Moldavie payaient tribut aux Turcs mais elles maintinrent leur autonomie. En 1600 les trois états roumains furent brièvement réunis sous Michel le Brave (Mihai Viteazul) à Alba Iulia. Il y eut des soulèvements paysans majeurs en 1437, 1514 et 1784.

Quand les Turcs conquirent la Hongrie au 16e siècle, la Transylvanie devint vassal de l'Empire ottoman, tout en maintenant son autonomie en payant tribut au sultan. Les Habsbourg autrichiens conquirent la Transylvanie à la fin du 17e siècle et réprimèrent une lutte pour l'indépendance menée par le prince transylvanien Ferenc Rakoczi II de 1703 à 11. En 1812 la Russie s'empara de la Bessarabie, la moitié est de la Moldavie, alors aux mains des Turcs.

La suzeraineté turque persista en Valachie et dans le reste de la Moldavie pendant une bonne partie du 19e siècle en dépit des révolutions infructueuses de 1821 et 1848. Le nationalisme roumain prit de l'expansion et en 1859, avec l'appui des Français, Alexandru Ion Cuza fut élu aux trônes de Moldavie et de Valachie, créant un état national qui prit le nom de Roumanie en 1862. Il fut remplacé en 1866 par le prince Prusse Carol I. La guerre russo-turque de 1877 amena l'indépendance de la Roumanie des mains de l'Empire ottoman et Carol I fut couronné comme son premier roi en 1881.

En 1916 la Roumanie prit part à la première guerre mondiale du côté de l'Entente et récupéra la Transylvanie, la Bessarabie et la Bucovine comme résultat. La grande Roumanie ne survécut toutefois pas puisque l'URSS occupa la Bessarabie en 1940, alors que Dobruja fut cédée à la Bulgarie et que Hitler imposa la cession du nord de la Transylvanie à la Hongrie. En 1941 le général fasciste Ion Antonescu s'empara du pouvoir et s'engagea dans la guerre anti-soviétique d'Hitler. En août 1944, Antonescu fut destitué par un coup d'état et la Roumanie changea de camp en déclarant la guerre à l'Allemagne avec comme résultat la récupération de la Transylvanie.

L'occupation soviétique conduisit à la création de la "République communiste du peuple" en 1947. Nicolae Ceaucescu prit la tête du parti communiste en 1965 et la tête de l'état en 1967. Sa dénonciation de l'invasion de la Tchécoslovaquie et son choix d'une politique étrangère indépendante apportèrent des crédits occidentaux qui permirent un développement économique rapide mais il perdit graduellement tout sens de la réalité et s'embarqua dans de tels projets mégalomanes et dans une répression si draconienne de toute dissidence que les États-Unis se tournèrent contre lui vers la fin des années '80. Il n'a suffi que d'une étincelle pour entraîner un soulèvement massif à Bucarest le 15 décembre, soulèvement qui le força à prendre la fuite avec sa femme Elena. Ils furent vite arrêtés et fusillés.

 

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Bucarest

De Varna, j'ai pris un autobus vers Ruse sur la frontière et un train qui m'amena à cette gare à Bucarest.


 

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Bucarest

Il faisait froid et il pleuvait lorsque je suis arrivé à six heures du soir. J'ai donc pris une chambre dans le premier hôtel que j'ai trouvé en sortant de la gare, l'hôtel Brucegi que l'on voit ici. Une petite chambre avec téléviseur et lavabo coûtait 14$ américains.


 

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Bucarest

Le Brucegi était correct mais je suis vite déménagé à l'auberge de jeunesse Helga. J'étais seul dans un dortoir de 6 lits et l'endroit était bien situé et sympathique.


 

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Bucarest

L'ancien et le moderne se côtoient sur cette photo où l'on voit le "Palais du consortium économique" à l'avant et la "Place des finances de Bucarest" à l'arrière-plan.


 

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Bucarest

Une grande partie de la vieille ville fut détruite pour faire place aux grandioses projets de Ceaucescu pour la transformation de la cité mais la jolie Strada Stavropoleos fut épargnée. À l'extrémité ouest on peut voir le "Palais du consortium économique" de la photo précédente et, sous l'auvent, la fameuse "bererie" Caru cu Bere, le plus vieux restaurant de Bucarest (1875).


 

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Bucarest

Voici une photo de l'intérieur du restaurant "Caru cu Bere" mentionné ci-devant. Une soirée ici en agréable compagnie doit être fantastique si la nourriture est aussi spéciale que le style.

Juste à côté se trouve le bar tout aussi attrayant que l'on voit ci-dessous à gauche, où je suis arrêté prendre une bière.

Et À 50 mètres plus haut dans la même rue, on peut voir l'église protégée par l'UNESCO, la Stravropoleos Biserica de 1724, montrée à droite.

 


 

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Bucarest

La Dambrovita coule à travers Bucarest d'une façon ordonnée dans son lit bien contrôlé.

À l'arrière-plan, vous pouvez apercevoir la "Place des finances de Bucarest" et la pointe du dôme du "Palais du consortium économique".


 

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Bucarest

Juste au sud de l'endroit où a été prise la photo précédente, s'élève une des folies extravagantes de Ceaucescu, l'énorme Palais du parlement de style staliniste avec ses 330 000 mètres carrés de plancher. Je ne sais pas si "plus grand c'est mieux" mais il y a seulement le Pentagone des États-Unis qui est plus grand que ça.


 

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Bucarest

L'édifice de la "Maison de la presse" de style staliniste, situé à l'extrémité opposée au nord de Bucarest, fut construit pour centraliser les bureaux des différents médias durant la période communiste. Il est encore familièrement appelé "Palais des Mensonges" par les gens.


 

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Bucarest

Entre le Palais des Mensonges et l'Arcul de Trumf commémorant la réunification de la Roumanie en 1918, se trouve le grand parc Herastau où est présenté un "Musée de villages" que j'ai trouvé assez intéressant pour lui réserver toute la page suivante.


 

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Bucarest

En allant vers le sud, dépassée la gare, on arrive au Palais Royal sur la place George Enescu.


 

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Bucarest

De l'autre côté de la place se trouve la salle de concert Athénée Roumain.


 

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Bucarest

Un peu plus loin au sud on arrive à l'édifice du Sénat avec la statue d'un homme écorché représentant les victimes des régimes totalitaires.

Juste de l'autre côté de la Place de la Révolution se trouve l'église en briques rouges Cretulescu que l'on voit ci-dessous à gauche.

L'église "des Étudiants" de style russe à droite, est tout près de la Place de l'Université que l'on voit encore plus bas .


 

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Bucarest

En route vers la Place de l'Université, vous apercevrez l'édifice du club "Cercul Militar" au coin de Calea Victorei et du boulevard Regina Elizabeta.


 

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Bucarest

Voici la Place de l'Université avec la tour de l'hôtel Intercontinental et le Théâtre National.


 

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Bucarest

Encore plus au sud on arrive à la Piata Unirii (Place Unirii) de laquelle on a cette perspective en regardant vers l'est le long du boulevard Unirii.


 

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Bucarest

Et celle-ci en regardant à l'ouest vers le Palais du Parlement de Ceaucescu au loin.

J'ai aimé Bucarest, il y avait beaucoup de choses à voir et les gens étaient sympathiques.

Ma prochaine étape était la Moldavie mais je vais d'abord vous montrer l'échantillonnage d'architecture villageoise roumaine que j'ai trouvé au "Museul Statului" de Bucarest.


 

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