Le vol pour Rodos, comme on la nomme ici, ne prenait qu'une heure trente. Les taxis chargeaient un bras et une jambe pour faire le trajet de 16 kms séparant l'aéroport de la vieille ville alors j'ai attendu et j'ai pris l'autobus.
Les fortifications érigées par les Chevaliers de St-Jean pour protéger la vieille ville sont vraiment impressionnantes.
Les Chevaliers de St-Jean achetèrent les îles de Rhodes, Kos et Leros de l'empereur byzantin de Nicée en 1306 et les conservèrent jusqu'à leur expulsion finale par les Turcs en 1522.
L'entrée principale de Rhodes ne compte pas moins que quatre portes successives. Voici la première.
Vient ensuite une seconde porte qui conduit à l'espace situé entre les murs externes et internes entourant la ville.
On doit traverser une troisième porte...
...avant d'atteindre la quatrième qui traverse la muraille interne.
Ci-dessous à gauche, l'Ippoton (avenue des chevaliers), avec les sept auberges nationales. Les chevaliers acquirent un grand pouvoir et d'énormes richesses même s'ils ne furent jamais plus de 600. Ils venaient de familles nobles de France, de Provence, d'Auvergne, d'Italie, d'Espagne, d'Angleterre et d'Allemagne. Chaque "langue" possédait son propre immeuble dans cette rue.
Ci-dessous à droite, l'entrée du Palais des Grands Maîtres qui étaient élus par l'assemblée des Chevaliers.
Le Palais des Grands Maîtres témoigne de la grande richesse dont jouirent les chevaliers à leur apogée. Voici seulement une de leurs nombreuses grandes salles.
Et un des nombreux corridors.
Et voici la cour du Palais des Grands Maîtres.
La porte Pyli Ekaterinis dans les murs externes donne accès à la ville à partir du port.
Une vue des murs de la cité du côté du port. Il y a quelques bateaux de pêche, plusieurs bateaux d'excursions pour les touristes et...
... plusieurs de ces immenses bateaux de croisière qui déversent des hordes de touristes avides que l'on retrouve dans chaque coin et recoin de la vieille ville durant la haute saison.
Voici quelques touristes autour de la fontaine Castellania.
Et en voici d'autres sur la rue Aristotelous.
J'ai eu la patience d'attendre que les touristes dégagent un peu les deux rues ci-dessous comme je dois parfois attendre que les nuages fassent place au soleil.
Blague à part, Rhodes est un très bel endroit qu'il vaut vraiment la peine de visiter et ce n'est pas cher si vous logez à l'auberge de jeunesse située sur une petite rue latérale qui donne sur la rue Agiou Fanouriou que l'on voit ici (à gauche et à droite).
Voici la cour de l'auberge de jeunesse de Rhodes où j'avais un lit dans un dortoir pour seulement 10$ américains par jour. Elle était tenue par une dame sympathique nommée Poppy et habitée par une bonne bande de voyageurs, Stefan l'artiste allemand francophone qui rêvait à sa bien aimée qu'il avait laissée derrière, Chad l'américain tourmenté par des complexes compliqués, Jean-Marie le volubile cuisinier français qui souffrait de diarrhée verbale et bien entendu, moi avec mes propres bizarres particularités.