Capitale: Marigot
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Veuillez consulter la page sur Sint Maarten pour l'histoire commune aux parties hollandaise et française de l'île. On dit que la première entente sur les frontières entre les colons Français et Hollandais fut déterminée en 1648 par une course le long du rivage débutant à Oyster Pond à l'est. Selon la légende, le coureur français fut capable de couvrir beaucoup plus loin avant de rencontrer l'autre sur le côté ouest de l'île, parce qu'il ne buvait que du vin tandis que son adversaire hollandais buvait du gin! St-Martin est une sous-préfecture de la Guadeloupe qui est un Département d'Outre-Mer de la France. Comme tel, ses habitants profitent de tous les bénéfices sociaux associés à la citoyenneté française. |
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La moitié nord de l'île est moins commerciale que la partie hollandaise mais elle est très française. Elle est plus propre, plus dispendieuse, plus sophistiquée et, plus prétentieuse.
Voici la mairie sur la rue du Général de Gaulle.
À droite on voit l'hôtel Royale Louisiana situé à l'extrémité sud de la rue du Général de Gaulle.
Et voici la rue de la République qui va du terminus d'autobus au terminal du traversier.
Une intéressante vieille maison sur la rue de Félix Faure, suivante de la rue de la République.
Le restaurant Bateau Lavoir sur le coin des rues Maurasse et de la Liberté.
Les bateaux de croisière accostent surtout sur le côté hollandais de l'île mais cela n'empêche pas les touristes de fureter partout alors il y a un marché d'artisanat pour eux à Marigot.
Marigot étant vraiment très petite, vous en avez vu la majeure partie sur ces sept photos.
L'aéroport Espérance sur le côté français est situé à Grande Case environ cinq kilomètres au nord de Marigot.
Il est plus petit que l'aéroport Juliana qui a été construit sur le côté hollandais par les forces armées américaines durant la deuxième guerre mondiale.
Grande Case possède de petits hôtels et des complexes hôteliers comme ceux-ci à l'extrémité nord de la plage mais elle est surtout réputée pour ses restaurants gastronomiques.
En regardant au sud le long de la plage de Grande Case.
Il n'y a rien de spécial à propos de cet étalage de fruits à Grande Case mais notez bien le nom de l'épicerie à gauche.
Utiliser le nom "Cash and Go" pour imiter le style américain pourrait refléter l'attitude servile à laquelle on peut s'attendre de "serviteurs de touristes" lorsque la majorité des visiteurs sont des touristes américains débarqués des bateaux mais cela n'explique pas l'utilisation croissante de l'anglais en France même.
Je ne suis pas psychiatre mais voilà comment je l'explique. Les Français ont une très haute opinion d'eux-mêmes mais, paradoxalement, ils semblent souffrir d'un complexe d'infériorité à propos de leur langue. On dirait qu'ils ne peuvent pas accepter que le français, qui a déjà été la langue internationale de la diplomatie, ait été destitué par l'anglais, la langue internationale du commerce.
Collectivement ils ne peuvent rien y faire mais, individuellement ils peuvent se dissocier de leurs communs compatriotes condamnés à parler une "langue de seconde classe", en rehaussant leur discours de mots et d'expressions anglaises qui leur donnent la distinction individuelle d'être à la mode. Cette tendance n'est pas nouvelle, je l'avais d'abord remarquée lorsque je travaillais pour ELF à Paris dans les années '60. Mes collègues ingénieurs revenant de stages de formation aux États-Unis remplaçaient certains termes techniques français qu'ils utilisaient auparavant, par leurs équivalents américains comme marque distinctive publicisant le fait qu'ils avaient été choisis pour une formation aux États-Unis. Ceux qui ne l'avaient pas été emboîtaient le pas pour cacher leur médiocrité! Aucun d'entre eux ne se donnait cependant la peine d'apprendre à bien parler l'anglais car quelques mots bien placés dans cette langue suffisaient à rehausser leur image.
C'est dommage! Individuellement, les Français sont en train de détruire leur magnifique langue pour échapper à un complexe d'infériorité collectif. Si vous croyez que j'exagère, jetez simplement un coup oeil sur le "franglais" bâtard qui est monnaie courante sur les sites web français!
De retour à Marigot, voici le terminal de traversiers et l'un d'eux partant pour Saint-Barthélémy. On aperçoit le fort Louis, datant du 18e siècle, sur le sommet de la colline derrière.