Capitale: San Juan
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Quand les premiers colons espagnols arrivèrent en 1608, l'île se nommait "Boriquén", signifiant "terre du grand dieu" selon les Indiens Taino qui croyaient que le dieu Juracan qui contrôlait le climat vivait dans les montagnes. On dit que le mot ouragan vient du nom de ce dieu! La position stratégique de l'île de Porto Rico à l'entrée des Caraïbes était importante pour les Espagnols qui la fortifièrent pour protéger leur empire latino-américain des envahisseurs français, britanniques et hollandais. Après la perte de ses autres colonies américaines, l'Espagne s'accrocha à Porto Rico et à Cuba dont les plantations de canne à sucre restèrent une importante source de revenus jusqu'en 1898 alors que ces deux îles tombèrent aux mains des Américains. Les États-Unis gouvernèrent Porto Rico comme un protectorat colonial pendant les cinq décennies suivantes en dépit des demandes constantes d'autonomie. La citoyenneté américaine fut accordée aux Portoricains en 1917 en même temps que leur propre sénat et chambre des délégués mais on ne leur donna pas le droit d'élire leur propre gouverneur avant 1948. En 1952 Porto Rico devint un Commonwealth associé aux États-Unis. Depuis, le statut de l'île est un constant sujet de débat entre le "New Progressive Party" (NPP) en faveur d'une indépendance totale, le "Popular Democratic Party" (PDP) favorable au Commonwealth et le plus petit "Puerto Rican Independance Party" (PIP). La plupart des Portoricains disent être malheureux de leur présent statut mais ils ne semblent pas pouvoir s'entendre sur ce qu'ils veulent. Porto Rico fait partie des États-Unis mais sa culture et son âme sont totalement latino-américaines et la majorité des Portoricains ne parlent pas l'anglais.
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Compte tenu de sa taille, San Juan possède un grand aéroport . Le trafic de passagers à Porto Rico est exceptionnellement lourd parce que San Juan est la principale base portuaire pour les nombreux bateaux de croisière qui font des Caraïbes un des endroits les plus densément touristiques au monde (voir Indice de Saturation Touristique).
L'avenue longeant les quais dans le vieux San Juan est écrasée par ces gigantesques bateaux de croisière transportant jusqu'à 3 000 passagers chacun. Il y en avait trois autres dans le port au moment où ces trois-ci furent photographiés.
En voici un autre à un autre quai.
Ceux-ci sont des bateaux différents photographiés la journée suivante.
Avec une population d'un million, San Juan accueille quatre millions de visiteurs par année.! La plupart sont des passagers des bateaux de croisière qui passent peu de temps dans la ville.
L'architecture coloniale restaurée et bien entretenue de San Juan vaut définitivement une visite.
En regardant vers le nord sur la calle San José.
Et voici l'hôtel de ville sur la Plaza de Armas.
Plus au nord nous voici sur la calle Luna.
Et encore plus au nord, au coin de la calle Sol avec la calle Justo.
Le vieux San Juan est bâti sur une péninsule entre une baie protégée où se trouve le port, et l'Atlantique. Le fort San Felipe del Morro fut construit en 1591 à l'extrémité ouest de la péninsule pour contrôler l'entrée de la baie.
Une des cours du fort San Felipe del Morro.
Et la batterie inférieure protégeant l'entrée du port.
En avril 1797, le général britannique Abercrombie essaya de prendre San Juan avec 68 bateaux et 3 000 hommes mais fut repoussé après deux semaines de bombardement.
Une vue du vieux San Juan de l'autre côté du Campo El Morro. Le gros édifice carré a déjà été la caserne d'infanterie Ballajá.
En allant vers l'est nous retraversons la calle Justo.
Tout dans San Juan est prévu pour impressionner les visiteurs y compris ces cocasses autobus urbains qui sont utilisés seulement ici.
Encore plus loin sur la calle Fortaleza on arrive au coin de la calle Tanka où j'ai eu la chance de trouver une chambre minuscule et rudimentaire pour seulement 15 $US
Un peu plus loin, se trouve l'étroite ruelle "cajellon de la Capilla".
À l'extrémité nord de la calle Tanka, on arrive à une falaise surplombant l'Atlantique d'où on peut voir le fort San Cristobal au loin.
Voici la caserne du fort San Cristobal.
Le fort San Cristobal fut construit à la base de la péninsule pour protéger les approches terrestres du vieux San Juan.
Si vous regardez attentivement vous aurez un aperçu de la partie moderne de San Juan à l'arrière-plan. Elle est comme n'importe quelle autre ville américaine d'un million d'habitants.
voici une dernière photo qui montre une petite place à la jonction des rues Recinto Sur et Tetuan dans le ravissant vieux San Juan (J'ai oublié de quelle statue il s'agit).
Vous allez adorer San Juan si vous voyagez surtout pour le coup d'oeil, mais avec quatre millions de visiteurs par année, vous ne serez qu'un parmi tant d'autres, comme un acheteur dans un centre d'achats achalandé. C'est un bel endroit à voir mais ce n'est pas facile d'y établir des contacts personnels.