Capitale: San José
|
Christophe Colomb posa le pied sur la côte près de Puerto Limón en 1502 mais les Espagnols qui tentèrent de coloniser le pays en furent empêchés par la jungle, les maladies tropicales et les Indiens jusqu'à ce que Juan Vásquez de Coronado fonde Cartago en 1562 dans les montagnes où les conditions de vie étaient plus saines. Cartago survécut de peine et misère pendant le siècle et demi suivant jusqu'à ce que d'autres villages ne soient établis dans ces fertiles montagnes centrales. Heredia fut fondée en 1717, San José en 1737 et Alajuela en 1782. À ce moment-là, les maladies amenées d'Europe avaient pratiquement exterminé la population indigène. L'Amérique centrale devint indépendante de l'Espagne en 1821. Le Costa Rica fit brièvement partie de l'Empire Mexicain, fut membre des Provinces-Unies d'Amérique Centrale et finalement devint un État indépendant en 1838. Quand le flibustier américain William Walker et ses mercenaires envahirent le Nicaragua en 1855, Juan Mora Fernández, le premier président du Costa Rica mit sur pied une armée improvisée de 9 000 civils qui défit Walker à Santa Rosa au Costa Rica et à Rivas au Nicaragua. La croissance des exportations de café, grâce au chemin de fer de San José à Puerto Limón, et de bananes introduites en 1878, amena la prospérité et une augmentation de la population. Un gouvernement démocratique et ordonné fut la règle à l'exception de la brève dictature de Tinico de 1917 à 1919 et de la junte d'un an de Ferrer en 1948. Lorsque la junte chuta, l'armée fut abolie et des programmes sociaux progressifs, qui sont encore en effet aujourd'hui, furent introduits par le socialiste Partido de Liberación Nacional (PLN). L'autre parti majeur, le modérément conservateur Partido de Unidad Social Cristiana (PUSC), gagna les dernières élections en mai 1998.
|
|
Atlapedia CIA Country Reports Lonely Planet Traveldocs |
J'ai pris un vol de la Barbade à Caracas où j'ai passé la nuit à l'aéroport en attendant la liaison qui m'amena ici.
J'avais passé trois mois ici à apprendre l'espagnol en 1992-93 alors j'ai d'abord visité le centre-ville pour me réadapter à cet environnement.
Ici, le "Parque Central" et la cathédrale à gauche, photographiés à partir de la principale artère ouest-est de la ville, la "Avenida Secunda".
Trois blocs à l'est le long de l'Avenida 2, le "Gran Hotel" parait beaucoup mieux maintenant que les étals d'artisanat et les vendeurs ambulants ont quitté la Plaza. Les musiciens de marimba et le casino dans l'entrée de l'hôtel créent toutefois la même ambiance.
À côté du "Gran Hotel" il y a le "Teatro Nacional" datant de 1890 qui est considéré le joyau de San José et dont les gens sont très fiers.
Un bloc au nord, l'Avenida Central très achalandée est une avenue commerciale piétonnière dans le centre-ville. L'édifice élevé au centre, du côté droit de la rue, c'est l'arrière du "Gran Hotel".
Quelques blocs à l'est et deux blocs au nord nous arrivons au "parque Morazan" du nom du libéral Francisco Morazan qui a été président des Provinces-Unies d'Amérique Centrale de 1830 à 1839. Les réformes libérales de Morazan aspirant à réduire les disparités entre les Hispaniques de la haute société et les Indiens de la basse classe furent vigoureusement contrecarrées par les conservateurs (l'Église et les propriétaires terriens). La fédération se rompit et les morceaux se retrouvèrent entre les mains d'extrémistes de droite (même sort que la Gran Colombia de Bolivar)
Quatre blocs au sud du "parque Morazan", la Plaza de Las Garantias Sociales attire parfois des danseurs au son de la musique des marimbas et des tambours.
Un bloc plus à l'est l'église de La Soledad nous rappelle le pouvoir de l'organisation catholique même dans ce pays, le plus progressiste de l'Amérique centrale.
J'ai logé dans cette maison quelque temps en novembre 1992 avec un couple âgé qui vivait dans la peur de se faire voler.
Le Costa Rica est socialement beaucoup plus avancé que ses voisins mais l'écart entre les riches et les pauvres est encore grand et le pays n'a pas encore éliminé la pauvreté sans espoir qui entretient le crime en Amérique latine.
Ensuite j'ai emménagé ici, dans la maison d'une dame qui n'était pas aussi paranoïaque mais qui prenait néanmoins la précaution de barrer sa maison encagée pas seulement la nuit mais aussi durant le jour.
J'avais un bon groupe de camarades de classe à l'Instituto Universal de Idiomas où j'étudiais. Nous faisions des excursions de fin de semaine ensemble, dont je garde de bons souvenirs. Ici nous sommes dans un restaurant à Quepos près du "parque Nacional Manuel Antonio" sur la côte ouest où nous avions passé une fin de semaine pour voir les singes et autres animaux sauvages. (De gauche à droite, le propriétaire du restaurant, Thérèse, moi, Irma, Gilles et Denise).
Un autre voyage de fin de semaine nous a conduits au sommet du Volcán Poás dont voici le cratère.
Nous avons aussi dégusté du poisson frais dans ce restaurant au bord de la mer à Puerto Viejo sur la côte est.
Cet hiver-là, je me suis aussi rendu à Puntarenas dans le golfe de Nicoya sur la côte ouest.
Et je suis allé voir Playa Coco sur la côte de la province de Guanacaste avant de continuer vers le nord au Nicaragua en février 1993.
Ce fut agréable de me réadapter à la ville mais encore bien mieux fut de visiter de vieux amis comme la famille Montalto avec laquelle j'avais vécu en décembre 1992. Dans l'ordre habituel, Viviana (3) qui n'était pas encore née en 1992, Giaconda, moi, Juan Carlos (16) et Carlos. La photo a été prise par Adrian 11 ans.
Ces vieilles photos montrent la famille Montalto regardant passer une parade traditionnelle de cow-boys appelée "El Tope".
Voici une splendide paire de bufs d'attelage avec un chariot traditionnel peint à la main.
Un jeune cow-boy sur sa fringante monture.
L'armée fut abolie en 1949 mais le Costa Rica possède une efficace force de police civile. Ces cavaliers tenant le drapeau appartiennent à la garde rurale, une branche de la force policière.
ce fut un plaisir de revoir mes amis Juan et Mauricio Ulloa Fernandez que j'avais rencontrés au département d'informatique de l'université en 1992. Ils m'ont amené faire un tour au nord de San José dans la VW de Mauricio.
La végétation luxuriante de la riche forêt pluviale du Costa Rica mérite d'être vue.
Les grandes feuilles de cette plante lui ont mérité le nom de "parapluie du pauvre".
voici un bon endroit pour s'arrêter prendre une bière.
De bons amis, de bons souvenirs!
Rio Sucio (La Rivière Sale).
nous sommes montés dans ce téléphérique pour voir la voûte de la forêt pluviale.
Juan et Mauricio avec notre très compétente guide Irina.
En bas, deux photos d'arbres parasol et encore plus bas,
- une bromeliade (bromeliaceae) à gauche,
- et une fleur maintenant appelée "Lewinsky Lips" (anciennement
"Hot Lips") à droite.
J'ai aussi rendu visite à la famille Sibaja où j'avais été en pension en janvier 1993. (Allan, Rodolfo, moi et Marlen, photo prise par Jeffrey).
Rodolfo a bénéficié du système d'éducation gratuite du Costa Rica pour devenir un prospère gynécologue. Marlen aussi, elle est maintenant avocate et tentée par une carrière politique.
J'ai également rencontré un ami d'internet, Juan Antillon et à sa femme Diana et nous sommes allés visiter leurs amis Glen et Maria Lutz à l'intérieur du pays près de Coronado (Juan, Diana, Maria et Glen).
La vue de la maison de Glen et Maria dans les collines est tout simplement fantastique. Ils sont à construire quelques cabines à louer refuge isolé pour les écrivains et les artistes qui auraient besoin d'un répit de la course au succès des milieux urbains.
Le Volcán Irazú (3432m) était caché dans les nuages lors de ma visite mais la vue était quand même grandiose..
Après une dizaine de jours, le temps était venu de reprendre la route. La chaleur et la spontanéité des contacts personnels vécus au Costa Rica étaient absolument délectables après les communications plus impersonnelles que j'avais généralement expérimentées dans les îles où je venais de passer deux mois (à part quelques rares exceptions).
Mon explication de la différence c'est que la saturation touristique et la dépendance économique qui s'ensuit empêchent les échanges personnels significatifs et conduisent au mépris.
L'Amérique centrale n'est pas aussi sécuritaire que les Caraïbes mais elle est plus chaleureuse, plus vibrante et plus intéressante que la culture du dollar des "serviteurs de touristes". Je déteste blesser les sentiments des quelques formidables personnes que j'ai rencontrées mais je dis les choses telles que je les vois.