Capitale: Zagreb
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La Croatie n'a pas eu la même chance que la Slovénie car sa minorité Serbe Orthodoxe était plus importante (10% en 91), et elle était concentrée dans des zones bien définies, ce qui l'a rendue susceptible à l'activisme irrédentiste. Les Croates ont voté à 93% en faveur de l'indépendance en Mai 1991, mais quand le gouvernement Croate a déclaré l'indépendance de la fédération le 25 juin, les Serbes de Krajina, soutenus par la Serbie, ont réclamé à la Croatie leur indépendance pour rejoindre les Serbes de Bosnie et leur lutte pour la "Grande Serbie" prônée par Slobodan Miloševic. Des combats ont éclaté autour de Krajina, Baranja et Slavonica et les activistes Serbes Orthodoxes, soutenus par l'Armée Fédérale Yougoslave, ont pris le contrôle d'un quart de la Croatie. Six mois de combat ont fait 10 000 morts et ont déplacé des centaines de milliers de Croates avant qu'on arrive à un cessez-le-feu sous l'égide de l'ONU. La Croatie a amendé sa constitution pour protéger les droits des minorités et son indépendance a été reconnue par la CE en Janvier et par les États Unis en avril 1992 avant son admission à l'ONU en Mai. A peu près au même moment, la guerre civile a éclaté dans la Bosnie voisine, opposant la minorité Serbe et l'Armée Fédérale Yougoslave, à la majorité formée des Croates et des Musulmans qui avaient voté pour l'indépendance. Le plan de paix de l'ONU pour Krajina stipulait le désarmement des milices Serbes, le rapatriement des réfugiés Croates et la restitution de la région à la Croatie. Non seulement ces conditions ne se sont pas concrétisées, mais les Croates ont été forcés de fuir Krajina, laissant moins d'un millier d'entre eux sur les 44 000 qu'ils étaient à l'origine. En janvier 1993 l'armée Croate a lancé une offensive et la guerre civile a éclaté de nouveau. Les Croates ont pris le contrôle de l'ouest de la Slovénie en Mai et de Krajina en août 1995, causant la fuite de centaines de milliers de Serbes vers les zones de Bosnie tenues par les Serbes. Finalement l'accord global de Dayton, signé en décembre 1995, a reconnu à la Croatie ses frontières d'avant la guerre, et la Slovénie de l'Est lui a été restituée en janvier 1998. |
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Après mon accident à Ljubljana, j'avais envisagé de passer quelques jours dans ma chambre d'hôtel pour reposer ma cheville foulée, mais ce que j'ai lu sur Split dans mon guide m'a donné une impérieuse envie de voir le palais de Dioclétien et j'ai pris l'autobus de nuit pour venir ici. C'était une erreur car la marche empirait le mal progressivement. Finalement je pouvais à peine marcher et j'ai dû rentrer prématurément à Montréal, manquant l'Albanie et la Macédoine.
Le Palais de Dioclétien occupe la moitié sud d'une grande forteresse Romaine de 215 par 180 mètres, l'autre moitié contient les casernes de la garnison. L'enceinte a été occupée et modifiée continuellement depuis sa construction autour de 300 après JC. Maintenant, elle se cache derrière cette rangée de boutiques face au port que l'on voit sur la photo précédente.
La photo de gauche montre le mausolée octogonal de Dioclétien qui a été transformé en une Cathédrale par l'ajout d'un clocher entre lui et le Péristyle à colonnade qui mène au Vestibule qu'on voit à droite.
La plupart des ruines Romaines ont été détruites, abandonnées ou transformées en musées, mais ici, les vestiges Romains ont été habités sans interruption pendant 17 siècles! Voila quelque chose à méditer en prenant un expresso dans ce café en plein air dans le Péristyle, ou en se baladant dans les ruelles de ce qui était une ville Romaine. Au temps des Romains, la Kresimirova ulitsa (rue Kresimirova), ci-dessous à gauche, séparait le Palais des casernes et la Bagamontijeva ulitsa à droite, longeait le mur ouest dans la zone des casernes.
Tout juste à ouest de l'Enceinte Romaine, se trouve la ville médiévale de Split, avec son vieil Hôtel de Ville sur la place Narodni. Ses rues sont tout aussi étroites et charmantes comme vous pouvez le voir ci-dessous. A gauche, me voila avec Gordan Salanovic, le propriétaire d'une librairie qui offrait un accès Internet dans la Kruziceva ul.
La maçonnerie, à gauche sur cette photo de la place Brace Radica, c'est la base de la dernière tour qui a survécu d'un château Vénitien du 15ième siècle.
A Split je suis resté ici dans la maison d'Ivanica Balov qui attendait des clients à la station d'autobus quand je suis arrivé.
Maintenant, ma cheville me faisait passer un mauvais quart d'heure et me privait du plaisir de mon aventure.