Capitale: Bakou
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Le sud du bassin Caspien est doté d'importantes ressources pétrolières qui ont été exploitées depuis le 10 ième siècle à Bakou. On dit que la présence de feux follets dus au gaz naturel autour du bassin Caspien, y a donné naissance au culte du feu, bien avant la naissance de Zoroastre Spitama (Zarathoustra) à coté de Bakou environ 700 ans avant J.C. Zoroastre a simplifié l'ancienne religion polythéiste mazdeienne antérieures en réduisant les forces de la nature à seulement deux concepts abstraits, Ahura Mazda, le Dieu du bien symbolisé par le feu, et Ahriman, la force du mal. Ainsi, Bakou serait le berceau du Zoroastrisme qui se répandit avec l'empire perse jusqu'à Asie Centrale et le nord de l'Inde au 5ième siècle avant J.C. Le Zoroastrisme est resté une religion importante jusqu'à ce qu'il soit étouffé par l'Islam aux 7ième et 8ième siècles après J.C. Aujourd'hui, 100 000 Parsis pratiquent encore une forme de Zoroastrisme autour de Bombay. L'est de l'isthme caucasien, occupé maintenant par l'Azerbaïdjan, faisait partie du Royaume Arménien de Tigrane Le Grand au premier siècle avant J.C. Il fut envahi par les Arabes Musulmans du sud au 7ième siècle, mais devint une partie des terres la Reine Tamar de Géorgie pour une courte période au 12ième siècle. Après les invasions des Mongols et des Timourides au 13ième et 14ième siècles le Khanat Chirvan de Bakou devin un centre commercial prospère jusqu'à sa prise par les Perses au 16ième siècle. Quand les Russes envahirent la Caucasie au 19ième siècle ils obtinrent seulement une partie d'Azerbaïdjan, la majeure partie restant en Perse. Quand la République fédérale Transcaucasienne Soviétique fut scindée en trois parties, la Géorgie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan au 1936, l'Azerbaïdjan obtint le contrôle du Karabakh, un îlot d'Arméniens Chrétiens entourés d'Azéris Musulmans en Azerbaïdjan. Elle garda aussi le contrôle du Nakhitchevan, un îlot d'Azéris en Arménie. Les tensions entre eux ont pu être contrôlées par le pouvoir soviétique, jusqu'à ce que la violence raciale éclate en 1988 après que la population Arménienne du Haut Karabakh eut voté pour la réunification avec l'Arménie. Plusieurs Arméniens ont perdu la vie dans un pogrom dans la ville Azérie de Sumgaït. Le demi million d'Arméniens de l'Azerbaïdjan et le quart de million d'Azéris d'Arménie commencèrent à fuir. Les troupes Russes sont intervenues en 1990 mais les combats continuèrent et la partie du Karabakh sous contrôle Arménien s'est proclamée république indépendante en 1991. La trêve actuelle est instable et la situation est toujours explosive. |
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Vue vers l'ouest sur la Promenade avec l'Hôtel Azerbaïdjan sur la droite.
Vue vers l'est sur la Promenade vers le port. L'embarcation blanche est un ferry transformé en hôtel où je suis resté pour 15$ US par jour.
La Promenade est un endroit animé avec des parcs d'attraction et une variété des cafés et restaurants pour passer le temps. Ici je dîne avec Michel et Daniel, deux Français venus ici pour affaires, que j'ai rencontrés par hasard dans la rue.
Voici le terminal marin où je serais arrivé si j'avais pris le ferry à Turkmenbashi (Krasnovodsk), ce que j'aurais fait si je n'avais pas été mal informé à Ashghabat.
Plusieurs bâtiments à Bakou ont un style architectural que je n'ai vu nulle part ailleurs. Le Palais du Gouvernement sur ploshchad Lénine, devant le front de mer, en est un exemple.
La vieille gare.
Voici un autre exemple de l'architecture unique de Bakou sur ulitsa Khagani.
La porte des fortifications nord de la vielle ville.
Le mur ouest vu de l'intérieur de la vielle ville.
L'un de deux caravansérails du 14ième siècle dans la vielle ville, utilisés maintenant comme restaurants.
Le "divan-khana" ou tribunal à l'intérieur du Palais des Shahs Chirvan du 15ième siècle.
En bas à gauche, le minaret de la Mosquée royale dans le même palais et à droite, la "Tour de la Pucelle". La tour a été datée d'avant le 12ième siècle mais personne ne sait pourquoi cette tour de 30 mètres a été bâtie de la sorte, avec un contrefort sur son côté sud-est. Les légendes abondent et ce petit grain de mystère rend les choses d'autant plus intéressantes.
Enfin, une autre vue de la Tour de la Pucelle à coté d'un autre exemple de l'architecture unique de Bakou.
J'avais été obligé de venir a Bakou en avion mais rien me m'empêcha de prendre l'autobus pour mon étape suivante, Tbilissi en Géorgie. Cette étape se passa beaucoup mieux que je n'espérais, car j'ai pu prendre un autobus Volvo moderne exploité par une entreprise Turque qui allait jusqu'à Istanbul. Le bus quitta Bakou à 5 heures de l'après-midi et me déposa à Tbilissi le jour suivant à 4 heures du matin.