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UGANDA    alt



Capitale: Kampala
Superficie: 236 040 kmē
Population: 20 256 000
Devise: 1 US$ = 920 U.Sh.
PIB: 1 470 US$

Langues: Anglais (officielle), Bantou (Luganda, Swahili), Nilotiques (Acholi, Lango)

C'est ici que le dictateur fou, Idi Amin Dada a terrorisé, torturé et tué ses opposants, pendant neuf ans, jusqu'à sa fuite en 1979 devant les Tanzaniens qu'il avait malencontreusement attaqués. Plus de 300 000 Ougandais avaient été assassinés.

La tragédie de ce pays n'était pas pour autant finie, car un coup d'état militaire remplaça les hommes de paille que les Tanzaniens avaient mis au pouvoir, par le tout aussi sanguinaire dictateur Milton Obote. Ce second mégalomane ravagea le pays, et particulièrement les tribus Baganda du sud-ouest, jusqu'en 1985 lorsqu'il fut renversé par un coup d'état mené par Tito Okello.

Les excès d'Obote ont entraîné le développement rapide d'une guérilla bien organisée appelée Armé Nationale de la Résistance (NRA) dirigée par Yoweri Museveni. Quand Obote a été évincé du pouvoir par Okello, le NRA contrôlait presque tout l'ouest de l'Ouganda. Les combats ont continué jusqu'à ce que les forces d'Okello ont été chassées à leur tour au delà de la frontière soudanaise en 1986.

Museveni avait beaucoup à faire pour réhabiliter l'économie moribonde et calmer les rancœurs inter tribales laissées par le passage des deux dictateurs tribalistes. Il a déclaré une amnistie générale et 300 000 réfugiés sont rentrés du Soudan. Il s'est montré indispensable et a facilement gagné les élections tenues en 1994 et de nouveau en 1996. L'Ouganda était en bonne voie mais il y avait encore du chemin à faire!

Lonely Planet    CIA   

 

Customs hut

Busia

Le voyage en autobus de Nairobi à Kampala a pris toute la journée, de 7 heures du matin à 7 heures du soir. Nous avons passé les formalités d'immigration et de douane dans cette petite bicoque en tôle à la ville frontière Ougandaise de Busia.


 

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Baboons

Busia

Juste à la sortie de Busia, ces babouins semblaient curieux de voir ces visiteurs sur leur terre mais ils n'ont pas demandé à voir nos passeports.


 

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Parliament Buildings

Kampala

Les bâtiments du Parlement à Kampala.

Matt, Scott et moi sommes arrivés à Kampala dans la soirée et nous avons pris un matatu (minibus) à l'Hôtel des Routards sur la rue Natete, dans un faubourg à l'ouest de Kampala. Le lendemain, ils sont partis pour Fort Portal et les montagnes du Ruwenzori, à la frontière du Zaïre, et moi je suis allé explorer Kampala.

Le centre de Kampala, qui avait été très endommagé par les combats de rue et les pillages pendant les combats qui ont entraîné la chute de Idi Amin devant l'armée Tanzanienne en 1979 et pendant le coup d'état du NRA d'Okello en 1986, avait été soigneusement reconstruit lorsque je l'ai visité en 1995. Cette ville qui a vu tant de violence est maintenant une ville moderne et prospère, témoignage des résultats d'une bonne gouvernance par le régime de Museveni.


 

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Sikh Temple

Kampala

Kampala a resurgi de ses cendres, mais il ne reste que très peu d'asiatiques en Ouganda sur les 70 000 à qui Idi Amin Dada avait donné 90 jours pour quitter le pays en 1972. Ce grand temple Hindou témoigne de la prospérité que la laborieuse communauté Indienne avait atteint avant que ses commerces n'aient été confisqués par Idi Amin et ses complices (pour une valeur estimée à un milliard de dollars).


 

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Nakasero Market

Kampala

L'économie a fermement progressé sous Museveni. Le taux de croissance moyen du PIB de 6%, de 1985 à 1995, est l'un des plus élevés en Afrique. Cette vue d'une petite partie du grand marché de Nakasero reflète cette expansion de l'économie.


 

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Matatu station

Kampala

A côté du marché se trouvent une station d'autobus et une station de matatu. Des autobus à horaire fixe font les plus longues distances et ces matatu (minibus) qui vont partout sur des routes prédéfinies, ne partant que lorsqu'ils sont pleins.


 

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Vendors

Kampala

J'ai pris un autobus de Kampala à Kabale, près de la frontière du Rwanda. A chaque arrêt, des nuées de vendeurs accourent pour proposer, non seulement de la nourriture et des boissons, mais aussi des vêtements, des sandales et beaucoup d'autres choses. Pendant les 6 heures du trajet, un monsieur d'un certain âge à coté de moi m'a expliqué comment on a persécuté les tribus du nord et comment les Hindous ont été chassés hors du pays pendant règne de terreur de Idi Amin Dada.


 

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Visitours Hotel

Kabale

Une chambre coûtait seulement 2.70 $ US et le dîner seulement 3.00 $ US à l'Hôtel Visitours où je suis descendu avant d'aller au Rwanda et au retour. Quand je suis revenu de Kigali, j'ai eu l'agréable surprise d'y trouver Matt et Scott, les deux voyageurs que j'avais rencontrés pendant le trajet en camion à travers le désert du nord du Kenya, de Moyale à Marsabit, et qui m'avaient accompagné à Nairobi et à Kampala.


 

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Kabale

Kabale

Cette vue, du balcon de mon hôtel à Kabale, montre une file de camions attendant de prendre la route, à droite sur la photo, pour apporter l'aide internationale au Rwanda, après le génocide de 1994. C'était à seulement 100 km de route et j'ai fait du stop pour aller à Kigali. J'ai eu la chance de tomber sur une équipe de chauffeurs de l'IRC (Comité International de Secours) qui m'ont invité à rester avec eux dans la maison que leur avait alloué l'ONU.


 

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Rwanda countryside

Rwanda

La campagne Ruandaise. Mes hôtes, l'hollandais Glenn, l'anglais Geordie et le néo zélandais Moochie étaient de ceux qui aiment le danger. Ils étaient venus ici après un travail de camionnage en Bosnie et avaient encore les gilets pare-balles qu'ils portaient là-bas. Cette équipe savait bosser et buvait sec, de vrais durs qui n'ont pas voulu se faire photographier.


 

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IRC's four wheel drive Bedford trucks

Rwanda

J'ai fait très peu de photos à Kigali, mais j'ai réussi à prendre cette vue de Geordie et trois des camions Bedford de 5 tonnes à quatre roues motrices de l'IRC, conçus pour aller presque n'importe où. L'équipe se faisait beaucoup d'argent ici, mais la situation était trop calme et ils envisageaient un travail de camionnage en Angola où ils obtiendraient une prime de danger considérable. J'imagine facilement ces types joignant un groupe de mercenaires s'il y avait une guerre civile lucrative dans les environs. Les rencontrer fut une expérience intéressante.


 

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Catholic mission

Bukalagi

Après le Rwanda je suis revenu à Kampala et le même jour j'ai pris un matatu pour le village de Bukalagi à 150 kilomètres au nord où j'espérais rencontrer le Père Pierre Landry, un ami d'un de mes amis à Montréal. J'y suis arrivé tard dans la journée, pour apprendre que Pierre Landry, qui avais fondé et bâti cette mission Catholique, n'était plus ici. J'ai néanmoins été très bien reçu par John, le directeur de l'école, et par le Père Vincent Bakkabulindi qu'on voit ici devant l'église St Pierre.


 

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School children

Bukalagi

Les enfants de l'école m'ont également si chaleureusement accueilli que j'ai pris leur photo avec le Père Vincent et John avant de retourner à Kampala et de là, à Nairobi en route vers Arusha en Tanzanie.


 

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