Capitale: Belmopan
Superficie: 22 960 km² Population:230 000 Devise: 1 US$ = 1.97 B$ PIB: 98 / 4 300$ IDH: 83/ 0.732 IST: 0.069 données de 1998 |
Le Belize protestant et anglophone est une anomalie dans l'Amérique Centrale catholique et hispanophone. Les basses terres marécageuses le long de la côte et les forêts impénétrables à l'intérieur avaient peu d'attrait pour les Espagnols au 17e siècle. De plus, la grande barrière de récifs, maintenant devenue un attrait touristique important, représentait un si gros danger pour la navigation que seulement des pirates britanniques, qui avaient pour proie la flotte de galions espagnols, s'installèrent ici. Ils furent suivis seulement par quelques bûcherons, également britanniques, attirés par les bois durs exotiques. Plus tard, des noirs Garifunas libres sont arrivés de l'île de Roatan tout près où 5000 d'entre eux avaient été déportés de St Vincent. Les Garifunas, descendants d'Indiens Caribes et d'esclaves enfuis, vécurent libres sur St Vincent jusqu'à ce qu'ils ne deviennent victimes de "nettoyage ethnique" et déportés par les Britanniques en 1797. En 1899 les Britanniques renoncèrent à Roatan et à leurs colonies sur le continent au profit des Honduras et Nicaragua espagnols mais ils gardèrent le Honduras Britannique jusqu'à ce qu'il devienne la nation indépendante de Belize en 1981. Ainsi, les habitants du Belize furent épargnés de l'influence de l'Église catholique et de l'héritage espagnol absolutiste qui ont empoisonné les pays voisins de la lutte chronique entre libéraux et conservateurs. Par conséquent la démocratie s'est développée au Belize selon le modèle anglo-saxon plutôt que selon l'approximation latine que l'on trouve en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. |
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Il n'y a pas de différence marquée lorsqu'on traverse la frontière du Guatemala car les toits de chaume sont chose courante des deux côtés.
Les faubourgs des villes sont également semblables.
Ainsi que les villes. Belize est cependant très différent du reste de l'Amérique Centrale. Les gens parlent l'anglais et ont assimilé un bagage culturel différent venant des Britanniques qui ont occupé l'Honduras anglais pendant un siècle jusqu'en 1981.
C'était particulièrement intéressant de bavarder de politique locale avec eux ou de lire sur le sujet dans les journaux. Leur approche de la politique ressemblait beaucoup plus à ce que j'étais habitué de voir au Canada qu'à ce que j'avais vu dans les autres pays de l'Amérique Centrale.
La ville de Belize n'étant pas particulièrement sécuritaire, mon amie Naoko et moi ne nous y sommes pas attardés. Nous voici à bord d'un bateau rapide avec deux amis espagnols, Antonio et Alejandro, en route pour une brève visite à Caye Caulker.
Nous ne nous sentions pas en sécurité à Belize City mais nous avons trouvé la petite ville de Dangriga très agréable avec son atmosphère calme et paisible.
Les gens étaient sympathiques, loquaces et intéressants à observer avec leurs manières anglaises.
Après Dangriga, nous sommes arrêtés à Big Creek et Punta Gorda en route vers la ville côtière isolée de Livingston au Guatemala.
Les petites villes côtières étaient agréables et pas chères. Depuis lors, je les recommande à tous mes amis de langue espagnole qui ont besoin d'immersion totale pour pratiquer leur anglais.
Nous avons décidé de visiter Livingston au Guatemala, située à une heure de Punta Gorda par petit bateau-moteur. Heureusement, la température était belle car la promenade en mer aurait été misérable sous une pluie froide!