Le 1er janvier, je suis déménagé au Grand Hôtel Khumsiphaya près de la porte Chang Puak sur les douves nord de la vieille ville.
Je suis resté tout le mois de janvier dans cette remarquable résidence où j'avais cette grande chambre confortable avec tous les services, air climatisé, ventilateur au plafond, douche à l'eau chaude, téléviseur, réfrigérateur, connexion Internet et balcon pour seulement 215$ par mois, la meilleure affaire jamais vue.
Voici l'entrée du KS. Spacieuse et bien aménagée comme toutes ses 60 chambres. Je n'hésite pas à recommander cet endroit si ça ne vous dérange pas de marcher.
Il y avait seulement un bon restaurant à proximité alors j'ai acheté un micro-ondes usagé pour réchauffer les plats préparés du marché.
Je suis resté là seulement un mois parce que mes jambes de l'avant-deuxième guerre mondiale (1933) se plaignaient des 20 minutes de marche jusqu'à Moonmuang road où sont situés les restaurants, les bars et le marché Sompet.
J'adore les marchés, ils font partie des endroits où un parfait
étranger peut jeter un regard furtif sur la façon de vivre des
gens à la maison en observant comment ils marchandent, ce qu'ils achètent
et en quelle quantité à la fois.
La plupart des gens sur la planète achètent leur viande à partir d'étalages de nourriture ouverts comme celui-ci. La viande n'est pas réfrigérée mais elle est généralement fraîchement tuée.
Pour la plupart des occidentaux qui ne mangent pas souvent de riz, du riz, c'est du riz, c'est du riz, mais pas pour les Thaïlandais qui distinguent plusieurs variétés dont les prix varient de 11 à 20 baths par kilo.
La saveur des fruits naturellement mûris comme ceux-ci n'a rien en commun
avec celle des bananes et papayes mûries dans
des entrepôts comme celles que nous importons
dans nos pays froids.
Plusieurs sinon la plupart de ces légumes ne sont pas disponibles dans nos supermarchés.
Le marché Phuak de l'autre côté des douves du nord à partir de l'hôtel Khumsiphaya était plus près que le marché Sompet mais il n'était actif que le soir et ne vendait pas de fruits et légumes.
On retrouve de petits étalages de nourriture en plein air comme celui-ci partout dans la ville, un signe que plusieurs Thaï préfèrent manger à l'extérieur ou acheter des mets préparés plutôt que cuisiner à la maison.
Les mets pour apporter sont une bonne option si on considère la variété de bons plats vendus à des prix très raisonnables.
La préparation de la plupart des mets thaï requiert de petites quantités de plusieurs différents légumes, herbes et autres ingrédients qui doivent être frais. Cuisiner à la maison pour seulement une ou deux personnes n'est donc pas bien pratique.
Cette masse de porc rôti sera hachée en petits morceaux qui seront
vendus pour apporter dans des sacs de plastique ou ajoutés à une
variété de légumes pour être mangé sur place
avec du riz.
Un jour, mon amie Sand est venue me chercher à l'hôtel Khumsiphaya pour me faire visiter le campus de l'université de Chiang Mai où elle dirige le département de recherche et coopération internationales.
Ensuite, alors que la lumière de l'après-midi prenait des couleurs, nous avons visité le Wat Phrathat sur le mont Doi Suthep à une douzaine de kilomètres à l'ouest de la ville. Les dévots gagnent des indulgences en escaladant les 300 marches de l'escalier qui débute ici.
Heureusement, il y avait un funiculaire que nous avons pris pour nous retrouver ici (on ne gagne pas d'indulgences avec le funiculaire).
Sand et moi sur Doi Suthep.
Les thaï est très pieux et généreux pour l'entretien de leur innombrables temples.
Le Chedi doré du Wat Phrathat resplendissant dans la chaude lumière de la fin de l'après-midi est effectivement un spectacle impressionnant.
Non, ce n'est pas le fameux "Bouddha Émeraude". Le vrai est au Wat Phra Kaew à Bangkok.
Le dévot qui n'a pas grimpé les marches peut aussi gagner quelques indulgences en sonnant ces cloches.
Par beau temps, on dit que le point d'observation de Doi Suthep offre une vue magnifique de la grande plaine de Chiang Mai mais ce n'était pas une bonne journée; un brouillard épais recouvrait la ville et empêchait de distinguer quoi que ce soit, comme bien sûr de prendre une photo.
Le problème avec mes jambes ne s'améliorait pas alors je me suis finalement rendu à l'hôpital Chiang Mai Ram (juste à l'extérieur des douves ouest), pour voir ce qu'on pourrait faire à ce sujet.
J'avoue avoir été impressionné par cet hôpital privé moderne. Il n'y avait pas d'attente. Je suis arrivé à 10h00 et j'ai été vu immédiatement par un généraliste qui a prescrit des analyses de sang et d'urine, un électrocardiogramme et une radiographie des poumons qui ont été exécutés un après l'autre sans attente. Ensuite, j'ai dîné à la cafétéria de l'hôpital et j'ai revu le généraliste qui m'a envoyé consulter un cardiologue qui était également disponible pour me rencontrer sur le champ. Ce dernier a décidé de faire un échocardiogramme, pas le lendemain ou la semaine suivante mais immédiatement! Cela a pris environ une demi-heure et confirmé son diagnostic que l'enflure et la douleur dans mes jambes étaient causées par une insuffisance cardiaque. Il m'a prescrit des médicaments et je suis sorti de là avant 17h00!
Cette place fonctionnait comme un mouvement d'horloge, la plupart des services de diagnostic spécialisés étant répartis autour de ce vaste hall de réception qui ressemblait plus au vestibule d'un hôtel qu'à celui d'un hôpital. Le service était immédiat, courtois et amical, avec de jolies jeunes préposées pour guider les patients d'un poste à l'autre. Tout ça pour seulement 274$, incluant les médicaments! WOW, c'était comme de la science-fiction!
Après une semaine, l'enflure avait disparu et mes jambes se portaient bien!
Un groupe de jeunes moines tentent de traverser la Mani Noppharat Rd. achalandée, où la circulation roule dans le sens des aiguilles d'une montre, juste à l'extérieur des douves nord. La circulation roule dans le sens contraire des aiguilles d'une montre sur Sriphum Rd. juste à l'intérieur des douves. Entrer ou sortir de la vieille ville est tout un défi car le trafic sur ces rues est terrible, les chauffeurs impitoyables et il y a peu de feux de circulation.
Ci-dessous, deux autres temples sur Sriphum Rd. Il y a toujours un temple
juste au coin de la rue à Chiang Mai.
Le Wat Monthian, à gauche.
Le Wat Kuan Ka Ma, à droite.
Il y a aussi des temples hindous et des mosquées. Cette mosquée et ce madrassa desservent une petite communauté de quelques milliers de musulmans dont les ancêtres étaient des commerçants venus de Chine qui se sont installés dans cette région il y a des siècles.
Les Chinois musulmans sont appelés hui en Chine. Ici on les appelle ho. Lorsque j'ai posé des questions à cet homme sur la mosquée, il m'a invité à sa boutique à proximité où nous avons eu une conversation intéressante au sujet de l'islam monothéiste et du bouddhisme theravada athée..
Le Wat Saen Fang au coin de Tha Pae Rd. et Kamphaeng Rd. est un vaste complexe dont on voit seulement une petite partie ici.
Non loin, de l'autre côté de la rue, se trouve le Wat Bupparam fondé en 1497 par le roi Muang Kaew. Le petit viharn élevé de style lanna a plus de trois siècles mais une grande partie en a été restaurée. Le plus grand viharn à droite est âgé de seulement 200 ans. Des statues bon enfant représentant toutes sortes d'animaux ornent les jardins environnants.
Le premier février, j'ai déménagé à l'hôtel MD House sur Ratwithee Rd. près de Moonmuang Rd. dans un un coin animé, plein de restaurants de bars et de boutiques, non loin du marché Sompet.
La chambre ne faisait que la moitié de celle que j'avais au Khumsiphaya pour le double du prix mais elle disposait de toutes les mêmes commodités, c'était près de tout et il y avait une piscine.
Voici une vue matinale du Wat Dok Euang, juste de l'autre côté de Ratwithee Rd. de l'hôtel MD House où j'ai déménagé pour me rapprocher de Moonmuang Rd.
et une photo de fin d'après-midi du même temple.
cette plus petite structure d'ubosot est réservée à l'usage exclusif des moines bouddhistes.