Bonavista est censé être l'endroit où aurait débarqué le génois Giovanni Caboto en 1497.
Ayant entendu parler de la découverte d'un nouveau continent par son compatriote génois Christophe Colomb en 1492, Giovanni Caboto demanda et obtint l'aide du roi anglais Henri VII pour faire la même chose. Il navigua à partir de Bristol avec un équipage de 18 sur le navire Matthew et débarqua quelque part sur la côte est de l'Amérique en juin 1497.
On ignore le lieu exact de son débarquement. Ce lieu aurait pu être au nord au Labrador ou au sud en Nouvelle-Écosse d'aujourd'hui mais Giovanni Caboto ne revint pas pour confirmer ses prétentions, il se perdit lors de son voyage subséquent. Les Terre-neuviens prétendirent avec tant de vocifération que Bonavista était l'endroit qu'ils noyèrent toutes les autres revendications.
L'édifice bleu au toit rouge est un hangar à bateau spécialement conçu pour abriter en hiver la réplique de la barque Matthew que vous pouvez voir devant le bâtiment.
Voici de plus près, la reproduction du navire de Caboto, le Matthew.
Nous sommes débarqués en zodiaque et avons été transportés en autobus jusqu'à la ville voisine de Trinity, censée être l'une des plus anciennes colonies encore existantes de Terre-Neuve.
Nous avons finalement eu la chance de profiter d'une belle température à Trinity alors que la croisière tirait à sa fin.
La salle communautaire.
Il y avait une telle beauté solitaire dans cette maison isolée près du port de Trinity que je n'ai pas pu résister à l'envie de la prendre en photo.
En retournant sur l'Orlova en zodiaque après une visite touristique de la ville.
Notre chef d'expédition nous donna ses instructions finales avant le dîner et le lendemain nous débarquions à St-John's.
Ce panorama mobile de 360 degrés montre St-John's et son port bien protégé.
Nous avons fait nos adieux et sommes partis chacun de notre côté.
Les conversations substantielles que j'ai eues avec mon camarade de cabine Tom Fegyveresi ont un peu compensé plusieurs déceptions qui ont rendu ce voyage sur l'Orlova plutôt médiocre à comparer à l'excellente croisière en Antarctique que j'avais tellement aimé sous l'habile direction d'Olle Carlsson en décembre dernier.
St-John's est réputée pour ses côtes et ses maisons de bardeaux de bois. En voici quelques-unes au bout nord de la rue Duckworth près du Quality Hotel.
En allant vers le sud sur Duckworth on croise plusieurs rues en pente comme celle-ci (probablement la rue Prescott).
Voici un autre coin de rue avec Duckworth à droite (je n'ai pas noté le nom de la rue transversale).
À l'extrémité sud de Duckworth, ces escaliers descendent vers la rue Water de laquelle fut prise cette photo, c'est la rue principale de St-John's.
Maintenant, en remontant vers le nord sur la rue Water, nous arrivons au Palais de justice, un des rares édifices de pierre de St-John's.
Il y a d'autres points d'attrait à St-John's mais je ne me suis pas attardé car j'étais déjà venu ici auparavant et je devais prendre l'avion pour Saint-Pierre et Miquelon cet après-midi là.
St-John's possède un bel aéroport moderne construit par le gouvernement fédéral du Canada.