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Il reste encore 500 mètres à grimper d'Uyuni à 3 570 m jusqu'à Potosi à 4 070 m.
Ce fut nuageux sur la plus grande partie du trajet.
Ces photos ne sont pas très bonnes mais elles représentent fidèlement l'apparence de la puna un jour froid et pluvieux.
La vie dans les montagnes n'est pas facile pour les Quechua.
Particulièrement si vous êtes une femme...
Ces gens attendaient le transport local.
J'ai trouvé ces villages de montagne grisâtres et quelque peu tristes. J'ai vu bien des gens qui avaient l'air plus heureux ailleurs dans le monde.
Ici et là, une vallée avec un microclimat favorable supporte un village qui paraît plus prospère que la plupart des autres.
Cette maison de ferme isolée se confond bien dans son environnement rocheux.
La densité de la population est assez élevée pour que chaque parcelle de terre soit utilisée; ici pour pâturer des lamas et un cheval.
Cette photo montre comment des terrasses ont été aménagées sur le flanc de la montagne pour produire quelque récolte, maïs, patates ou quinoa.
Une altitude de 4 090 mètres ne me cause pas de problème quand je suis assis tranquillement dans un autobus mais le moindre effort physique provoque l'essoufflement. J'ai dû m'arrêter pour reprendre mon souffle à chaque coin de rue à Potosi.
J'ai logé à l'hôtel Carlos V sur calle Linares. L'entrée se trouve juste au-delà de la motocyclette, c'est la porte surmontée d'une pancarte où se tient un homme debout.
L'extérieur n'était pas terrible mais à l'intérieur, c'était gai, bien entretenu et bon marché (3$ US avec salle de bain partagée). J'ai eu la place à moi tout seul car les propriétaires partaient pour le carnaval d'Oruro lorsque je suis arrivé.
Potosi est une petite ville attrayante en dépit de sa longue et lourde histoire de conflits sociaux centrés sur l'exploitation des mineurs qui extraient les riches dépôts multi-métaux du Cerro Rico à proximité.
Ce n'est pas sans raison que l'UNESCO a donné à toute la ville le statut convoité "d'Héritage de l'Humanité". La calle Tarija est un bon exemple d'architecture coloniale bien restaurée.
La température n'était pas bien clémente pendant mon séjour. Il pleuvait, le soleil se montrait pendant quelques minutes, comme ici sur la Plazuela, et ensuite il pleuvait de nouveau à torrents.
Cette petite Plaza 6 de Agosto jouxte la plus grande Plaza 10 de Noviembre devant la cathédrale. Tel que déjà mentionné, je trouve ces noms très frustrants car je ne connais généralement pas la signification des dates.
La cathédrale du 16e siècle de Potosi était difficile à photographier car les arbres de la Plaza 10 de Noviembre bloquaient la vue sur pratiquement tous les angles.
Les gens assis avec des bacs de plastique colorés devant les arches du côté occidental de la Plaza 10 de Noviembre vendent des ballons de caoutchouc remplis d'eau nommés "globos" que les jeunes et les moins jeunes se lancent les uns les autres en période de carnaval.
En face des arches se trouve la "Prefectura", le centre administratif régional.
À quelques pas se trouve le fameux musée Casa de Moneda qui était malheureusement fermé durant le carnaval. Un sympathique portier m'a cependant laissé entrer assez longtemps pour prendre cette photo de la première cour.
À l'apogée de Potosi, alors que sa mine d'argent était la plus riche au monde, la casa de Moneda était une usine affairée qui frappait des pièces de monnaie à livrer à l'Espagne. Le visage souriant d'un indigène des Andes fut placé ici pour cacher les armoiries de l'Espagne taillées dans la pierre de l'arche en dessous.
Ce n'est pas évident mais pour moi cette rue dénudée du nord de Potosi reflète d'une certaine façon la vie rude des travailleurs en Bolivie.
La route de Potosi à 4 070 m descend à travers ces montagnes vers Sucre à 2 790 m.
La rivière Pilcomayo de couleur café qui coule sous le Puente Méndez est lourdement contaminée par des métaux provenant des nombreuses petites mines de la région. C'est un problème de santé majeur pour la population indigène locale qui souffre d'empoisonnement au plomb.
