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Une grande partie du surnommé "croissant fertile" apparaît plutôt sèche comme cette région désertique sur la route de Damas à l'oasis de Palmyre.
Sharia Al-Quwatli, la rue principale de Palmyre, était juste une piste poussiéreuse il y a deux décennies avant que les touristes ne s'intéressent aux ruines du 2e siècle à proximité.
L'oasis nommé Afqa a été une ville assyrienne de caravanes pendant 1 000 ans avant de devenir un important avant-poste grec. Après que Rome eut envahi la Syrie au premier siècle, Tadmor (ville des dattiers) devint prospère alors que ses caravanes de chameaux étendaient le commerce romain vers l'est jusqu'à l'Euphrate et le Tigre.
En 226 AD, l'ambitieuse reine Zénobie prit le contrôle d'une grande partie de la Syrie jusqu'à ce qu'Aurélien défasse ses armées en 271 et détruise sa capitale deux ans plus tard. Le mur sur la photo faisait partie des défenses de Tadmor du temps de Zénobie.
Aux environs de 295, Dioclétien installa un camp romain à proximité et Palmyre (ville des palmiers), déclina. Elle tomba aux mains des Musulmans en 634 et fut complètement détruite par un tremblement de terre en 1089. Beaucoup plus tard, au 17e siècle, les Arabes construisirent le fortin "Qala'at ibn Maan" que l'on aperçoit sur le sommet de la colline à l'arrière-plan.
Après avoir traversé le mur de Zénobie, on atteint le temple de Baal Shamin près du dispendieux hôtel Zénobie situé à l'intérieur du site (J'ai logé au plus modeste hôtel Baal Shamin en ville).
Plus au sud s'élève cette grande arche à l'extrémité est d'une avenue d'un kilomètre de long bordée de colonnades, avenue qui était le centre de Palmyre.
À l'ouest de l'arche, au delà des vestiges des bains de Dioclétien et d'un petit temple, on arrive au théâtre romain bien conservé montré sur cette image panoramique assemblée de trois prises séparées.
Encore plus à l'ouest s'élève ce tétrapylône à un carrefour menant au sud à l'agora (marché) et au nord au temple Baal Shamin montré plus haut.
Voici l'agora (marché).
L'avenue de colonnades continue à l'ouest vers les restes du camp de Dioclétien et vers le château arabe sur le sommet de la colline.
Voici une autre vue de la rangée de colonnes.
Au loin, passé le camp romain, s'élèvent ces étranges tours funéraires sur la colline Yemliko. Je ne suis pas allé aussi loin. La photo est granuleuse parce qu'elle a été agrandie d'une petite portion d'un cliché pris à une grande distance.
À l'est de l'arche montrée ci-devant, s'élève le bijou de Palmyre, un grand complexe d'un temple dédié au dieu Bel. Cette maquette, située dans le musée local, montre ce que le complexe devait avoir l'air lorsqu'il était encore intact.
Cette vaste enceinte de 200 m x 200 m, était trop grande pour être photographiée sans lentille grand angle alors j'ai assemblé ce panorama à partir de deux photos distinctes.
Une double rangée de hautes colonnes, chapeautées d'un toit se prolongeait tout autour des murs à l'intérieur de l'enceinte.
Et au centre s'élevait ce grandiose temple classique. Son péristyle et la majorité de ses colonnades avaient disparu mais la structure centrale, cella, se tenait encore debout.
Ainsi qu'une partie de la colonnade de l'arrière du côté est.
À l'intérieur, la cella comporte deux autels à ses extrémités nord et sud. Naturellement, le toit a disparu depuis longtemps.
En bas à gauche, une photo de moi prise à l'entrée de la cella et à droite, une photo avec Mohammed Ahmed, le remarquable jeune propriétaire de l'hôtel Baal Shamin. Je dis remarquable parce que j'ai été impressionné par son intelligence peu commune et apprécié ses propos fort sages mais sans prétentions sur la vie et la situation mondiale.
Et finalement, avant de continuer ma route vers Hama, voici quelques enfants joyeux pris devant le musée de Palmyre
