Capitale:Port Vila
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L'explorateur portugais Pedro Fernandez de Quirios a découvert Vanuatu en 1606 mais il s'est écoulé 162 ans avant que Louis-Antoine de Bougainville ne visite l'archipel et ne baptise certaines îles auxquelles James Cook a donné ses propres noms lorsqu'il est passé 6 ans plus tard. Les Européens ont été tenus éloignés par les Mélanésiens hostiles et cannibales jusqu'à ce que des marchands commencèrent à exploiter les forêts de bois de santal pour le marché chinois aux environs de 1825. Ces derniers furent bientôt suivis par des missionnaires britanniques protestants et des colons dont plusieurs ont été mangés, et éventuellement par des français catholiques en 1887. La violente et anarchique lutte à trois entre les Anglais, les Français et les Mélanésiens exploités a continué jusqu'en 1906 lorsqu'un Condominium anglo-français a été établi pour bloquer l'expansion des Allemands dans la région. La population mélanésienne a été décimée dans le processus, passant de un million en 1900 à 40 000 en 1936. Durant la seconde guerre mondiale, les forces américaines sont arrivés à Vanuatu juste avant les Japonais qui avaient pris les Îles Salomon. Après la guerre, l'exploitation des mines de manganèse et le développement de l'industrie de la pêche ont amené la prospérité et une augmentation dramatique du nombre de terres contrôlées par des colons blancs. Ceci a provoqué la création du Mouvement Nagriamel pour rétablir la propriété collective des terres et a fait augmenter la tension politique entre les trois parties. Le condominium a été forcé de tenir des élections générales en 1975, 1977 et 1979 qui ont conduit à l'indépendance de la nouvelle nation Vanuatu en 1980 après que les sécessionnistes eurent pris le contrôle de Luganville sur l'île de Santo. Le nouveau gouvernement a fait venir des forces de la Papouasie Nouvelle-Guinée et de l'Australie qui ont rapidement mis fin à la sécession. L'agriculture traditionnelle de subsistance sur des terres communales, complétée par quelques récoltes commerciales domine encore l'économie de Vanuatu mais le tourisme augmente rapidement à cause de la proximité de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. |
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Je réserve rarement mon hôtel à l'avance car je préfère choisir une fois sur place. Cette fois cependant, comme mon vol arrivait tard dans la soirée, j'ai réservé une chambre avec accueil à l'aéroport à la pension de famille Tafea. C'était une erreur parce que personne n'est venu me chercher et que lorsque je suis arrivé, c'est un autre client qui m'a montré ma chambre parce que le gérant était absent. La chambre était petite et malpropre alors je suis déménagé à ce motel le jour suivant.
C'était un bon choix, j'avais une grande chambre dans un bel appartement avec cuisine et balcon. Et, plus important encore, Jean-Noël Ito et sa famille m'ont offert un repas traditionnel avec tapioca et légumes et ont bien pris soin de moi.
Kumul Road est la rue principale et le coin qu'elle forme avec l'Avenue du Général de Gaule peut être appelé le centre de Port Vila. C'est ici, à droite sur la photo, que se trouve le bureau de poste.
La moderne place du marché en béton est un peu plus loin au sud sur Kumul Road.
Le marché est plutôt grand et offre toutes les denrées de base telles que taro, igname, fruits à pain, kumara (patates douces), noix de coco, canne à sucre, bananes, papayes, etc.
Cette dame et une demi-douzaine d'autres vendaient du lap-lap enveloppé dans des feuilles de bananiers. Elle offrait le plus commun, fait de taro écrasé, mais d'autres variétés étaient aussi disponibles comme le lap-lap au tapioca et des mélanges tels que le lap-lap au tapioca et bananes etc. Le lap-lap est nourrissant mais plutôt fade.
Voici le centre de vacances de l'île Iririki vu du marché.
Le Iririki Island Resort était celui des hôtels de luxe qui se trouvait le plus près de Port Vila, je suis donc allé y jeter un coup d'oeil. J'aime visiter les hôtels "jet-set" qui se trouvent sur mon chemin pour essayer d'imaginer ce que serait cette façon de voyager par rapport à la mienne. Ces cabines se louent 150 $US et plus la nuit et l'Hôtel Méridien est encore plus cher.
je ne doute pas que la nourriture y soit meilleure et les lits plus confortables que dans les auberges où je loge mais je m'y sentirais isolé des populations locales qui font que voyager est tellement intéressant.
Si j'avais les moyens de voyager avec le "jet-set", je rencontrerais peut-être des gens impressionnants comme les vedettes de cinéma, les politiciens et les millionnaires mais je ne suis pas certain de vouloir être impressionné par la gloire et l'argent. Alors, il faudrait que je commence à m'inquiéter d'être suffisamment impressionnant moi-même et ça, ce serait bien embêtant.
Finalement, j'aime bien visiter les grands hôtels de luxe parce que le fait de ne pas m'y sentir à l'aise me confirme dans mes goûts prolétaires et me pousse à profiter pleinement des valeurs simples qui me sont chères.
Le grand édifice au toit rouge loge le parlement de Vanuatu.
Et voici le musée national caché derrière ce gros arbre.
Le musée était intéressant parce qu'il ne traitait pas seulement du Vanuatu mais aussi d'autres parties de la Mélanésie.
À côté du musée se trouvait ce traditionnel club pour hommes nommé "nakamal" au Vanuatu et en Nouvelle Calédonie.
je suis allé visiter le village d' Erakor, non loin de Port Vila. Cet édifice loge les bureaux administratifs du district.
Et voici l'église presbytérienne d'Erakor.
Les maisons n'étaient pas toutes aussi belles que celle-ci mais le village semblait plutôt prospère.
C'est facile de visiter Port Vila car il y a plein de minibus mais en dehors de la capitale le service est plus irrégulier avec quelques autobus le matin et pratiquement aucun l'après midi. J'ai dû prendre un taxi pour Erakor. Voici mon chauffeur revenant triomphalement du magasin du village où il avait acheté des cigarettes.
J'ai aussi dû prendre un taxi pour me rendre à ces fabuleux jardins près des cascades Mele-Maat.
J'ai juste eu le temps de jeter un coup d'oeil autour de l'entrée et d'apprécier la façon dont l'histoire et les valeurs culturelles de Vanuatu étaient présentées par des panneaux pleins d'humour lorsqu'un gardien est apparu pour me dire que l'endroit n'était pas ouvert ce jour-là.
J'étais déçu parce que j'avais aimé le peu que j'avais vu mais il était inflexible et j'ai dû partir. Il ne faisait que suivre les ordres et semblait tout de même un bon bougre alors j'ai pris cette photo pour me souvenir de son visage.
Le service aérien entre Port Vila et Honiara ayant été interrompu, j'ai dû prendre un vol pour Nadi et transférer sur un autre avion pour me rendre aux Îles Salomon.