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Capitale: Hagåtña
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L'ancien peuple Chamorro qui fut le premier à habiter Guam et les îles Mariana, est venu de l'Indonésie et des Philippines, possiblement aussi tôt que 2000 av. J.C. Leurs langues austronésiennes de l'ouest sont étroitement apparentées à celles des insulaires de Yap et Palau Leur société était stratifiée et organisée en clans matrilinéaires constamment engagés dans des guerres intertribales. L'Espagne a revendiqué les Îles Mariana au milieu du 16e siècle mais n'a pas commencé pas à les occuper avant la dernière partie du 17e siècle. Cela a conduit à des soulèvements et à 25 années de guerres intermittentes durant lesquelles les Espagnols ont pacifié la population au prix de considérables effusions de sang. Ce conflit et les maladies introduites par les Espagnols ont réduit la population locale de peut-être 100 000 à 4 000. La plupart des Chamorros furent alors déménagés à Guam où les Jésuites entreprirent de les convertir. Une grande partie de la culture Chamorro a été détruite mais la langue a survécu. Après la défaite de l'Espagne dans la guerre hispano-américaine, les États-Unis ont pris le contrôle de Guam en 1898 et l'ont administrée comme une possession de la marine américaine jusqu'à ce qu'elle tombe entre les mains des Japonais peu après l'attaque de Pearl Harbor en 1941. Après 31 mois de brutale occupation japonaise, Guam a été récupérée par les États-Unis au coût de 7 000 vies américaines et 11 000 japonaises. En 1949 le statut de Guam a été défini comme "Territoire non incorporé des États-Unis" et en 1962 la restriction en limitant l'accès au personnel militaire américain a été levée permettant l'affluence de Philippins, Japonais, Coréens, Chinois et Insulaires du Pacifique. Guam est encore une importante base militaire stratégique mais le développement d'une forte industrie touristique a transformé l'île en une importante destination pour les visiteurs japonais qui viennent y faire des emplettes. La population actuelle de Guam est d'environ 154 000 personnes desquelles en gros 47 % sont Chamorro, 25% Philippins et les 28% qui restent Caucasiens, Chinois, Coréens, Japonais et Micronésiens. Guam possède son propre gouvernement interne et ses citoyens sont aussi citoyens américains mais ils n'ont pas le droit de vote aux États-Unis.. |
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| CIA Country Reports Lonely Planet Traveldocs | ||
Cette photo montre le vaste aéroport de Guam et sa capitale Hagåtña avec les gros hôtels pour touristes le long de la côte.
Guam est généralement plutôt chère mais il y avait peu de touristes et j'ai pu trouver une chambre au Hamilton Hotel pour 30 $ la nuit.
Il y avait une plage juste de l'autre côté de la rue du Hamilton mais c'était éloigné du centre-ville que l'on peut apercevoir au loin sur cette photo.
Voici les fameuses pierres "latte" sur lesquelles les anciens Chamorros érigeaient leur maisons.
L'économie de Guam repose sur une considérable présence militaire et sur le tourisme. Comme vous pouvez voir, le tourisme était au ralenti et ces bateaux de pêche sportive étaient presque tous inoccupés lors de mon séjour.
Voici un autre bassin avec des bateaux de pêche sportive inoccupés.
La récession au Japon et la peur de voler depuis le 11 septembre ont dramatiquement réduit les chiffres de ventes des nombreux centres commerciaux de Guam ainsi que le taux d'occupation des grands hôtels.
La plage semblait presque vide en regardant vers l'ouest de Ypao Beach Park...
...et la situation n'était pas meilleure en regardant vers l'est.
J'étais plutôt déçu de Guam jusqu'à ce que je rencontre ce groupe de Chamorros qui pique-niquaient à Ypao Park. J'étais seul en train de lire un livre et je me sentais un peu déprimé quand Arlene, en noir, m'a invité à les joindre. Ils étaient tous très sympathiques, Melba en jaune, Francisca en blanc et Vicky en brun, ont sauvé ma journée. Surtout Vicky qui m'a reconduit à mon nouvel hôtel.
De Guam j'ai fait l'aller-retour à Saipan en avion, ainsi qu'à Yap et Palau, et finalement je me suis envolé à Bali.
J'ai trouvé que le Vacation Inn, près de l'aéroport, était beaucoup plus pratique que le Hamilton. C'était plus près de la ville et on offrait le transport de et vers l'aéroport sans frais.
