Capitale: Fort de France
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La Martinique fut colonisée par les Français en 1635 et attaquée plusieurs fois par les Britanniques qui l'occupèrent la plupart du temps de 1794 à 1815. L'esclavage fut d'abord aboli en 1794 durant la révolution française mais fut rétabli par Napoléon en 1802 en partie à cause de l'influence de sa femme Joséphine qui était née en Martinique d'une famille de riches propriétaires de plantations. Pour cette raison, elle n'est pas bien vue par les gens de l'île et sa statue dans le parc de "La Savane" est souvent défigurée par des graffitis, encore maintenant, deux siècles plus tard! Cela prit un autre demi-siècle aux abolitionnistes tel que le député de la Martinique Victor Schoelcher pour amener la France à abolir définitivement l'esclavage en 1848. La Martinique et la Guadeloupe reçoivent toutes deux beaucoup de touristes, environ une fois et demie la population de résidents à chaque année, mais les revenus du tourisme représentent seulement 10 % du PIB.
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Il pleuvait quand je suis arrivé ici par le traversier venant de la Dominique. Je me suis fait tremper en cherchant une chambre à pied et j'ai pris la première que j'ai trouvée dans ma gamme de prix. Elle était un peu chère à 28,60 $US, très petite et pas très propre alors le lendemain je suis déménagé dans un autre hôtel pour le même prix.
Clicquez ici pour une vue en direct de Fort-de-France à partir des collines.
Le premier Fort Saint-Louis fut bâti sur cette étroite péninsule en 1640 mais il a été agrandi plusieurs fois depuis. Certaines parties sont encore utilisées par les militaires mais le reste peut être visité.
Une petite base navale et la marina sont cachées dans une crique de l'autre côté de la péninsule montrée plus haut.
Le terminal de bateaux de croisière occupe le meilleur endroit dans Flamingo Bay, juste en face du centre-ville.
Voici une autre vue du même terminal avec un bateau différent.
La bibliothèque Schoelcher fut construite en acier pour l'Exposition Universelle de Paris en 1889 par Henri Pick dans le style architectural rendu célèbre par Gustave Eiffel. Elle fut ensuite démontée pour être reconstruite ici, au coin de la rue de la Liberté et de l'avenue des Caraïbes.
La cathédrale Saint-Louis sur la rue Schoelcher fut aussi construite en acier par Henri Pick quelques années plus tard (1895).
Victor Schoelcher était un propagandiste humanitaire et un leader politique qui fit croisade pour l'abolition de l'esclavage pendant plus de 15 ans avant que la révolution de 1848 conduise à l'adoption d'une législation sur l'émancipation par la France. Par la suite il consacra ses efforts à corriger les conditions de travail abusives qui étaient encore imposées aux esclaves affranchis par leurs anciens maîtres.
Ce magnifique immeuble restauré sur l'avenue Des Caraïbes, non loin de la bibliothèque Schoelcher, était la maison de ville de riches magnats du sucre où pouvaient demeurer les membres de la famille quand ils n'étaient pas à la maison de la plantation.
Ce petit traversier arrive à la marina de Pointe du Bout sur le côté sud de la baie en face de Fort-de-France, où sont regroupés les trois fameux complexes hôteliers, le Bakoua, le Méridien et le Carayou.
Voici une vue du Bakoua de l'autre côté de sa propre lagune bien protégée.
Et ceci montre une partie de la lagune privée du Méridien.
Certains clients réguliers de cette classe d'hôtels laissent leurs bateaux et équipages dans les Caraïbes à l'année longue. Ils se retrouvent dans certains coins exclusifs que le commun des mortels comme moi n'est pas autorisé à approcher.
Si vous ne faites pas de plongée sous-marine, vous pouvez toujours visiter un récif à bord de ce petit sous-marin Aquascope que j'ai vu quitter la marina.
Plus au sud on arrive à la ville de Sainte-Anne dont le conseil de ville a adopté une résolution favorable à l'indépendance de la Martinique envers la France. Ce drapeau vert, rouge et noir flottant au-dessus du drapeau français est la bannière du mouvement indépendantiste.
Sainte-Anne est axée sur le tourisme comme le reste de la Martinique mais d'une façon plus détendue et sympathique.
Elle possède néammoins sa propre marina achalandée.
Et des kilomètres de belle plage.
Saint-Pierre, à l'extrémité nord de l'île, était la capitale de la Martinique jusqu'à sa destruction par l'éruption dévastatrice du Mont Pelée en 1902.
Sa population est passée de 30 000 à 6 000 et ce n'est maintenant qu'un petit village visité par des touristes en excursion d'un jour depuis Fort-de France,
Voici une vue du bord de mer en regardant vers le nord. La plage est faite de sable volcanique gris foncé.
Et voici une vue de la plage en regardant au sud vers Fort-de-France.
Je n'ai pas été impressionné par la Martinique, je l'ai trouvée dispendieuse, trop axée sur le tourisme à mon goût et quelque peu prétentieuse.