Capitale: Antananarivo
Superficie: 587 040km² Population: 15 353 000 Devise: 1 US$ = 6 750FMG PIB: 168 / 694$ IDH: 152 / 350 CPI : - / - données de 1998 |
Enfin Madagascar ! Il y a plus de trente ans, quand j'étais directeur à l'exportation pour l'Elf à Paris, j'ai planifié venir ici pour régler un différent avec un important client qui a décidé de voir les choses de notre manière, juste quelques jours avant mon départ. Le voyage a été bien sûr annulé et j'ai du attendre toutes ces années avant de venir ici ! Madagascar est un endroit étrange avec des animaux étranges, les lémuriens, qu'on ne trouve nulle part ailleurs sur la terre. Les premiers hommes qui se sont établis ici venaient d'Afrique, comme toute notre espèce, mais au lieu de traverser directement le détroit de 500 km, ils ont attendu plus de cent mille ans avant de venir ici, via la Malaisie, il y a moins de 2000 ans. Les Arabes ont visité l'île pendant le premier millénaire mais ne sont pas restés. Un certain nombre de tentatives de colonisation, commencées autour de 1500, ont été effectuées par les Portugais, les Hollandais et les Britanniques, mais ceux qui ont le mieux réussi, semblent avoir été des pirates d'origines diverses qui ont pris des femmes locales. Le commerce avec les Européens a entraîné le développement de royaumes locaux sur lesquels les tribus Merina du plateau central ont imposé leur hégémonie vers la fin du 18ième grâce aux armes fournies par agents adverses britanniques et français. Finalement, après beaucoup d'intrigues et de conflits entre les missionnaires protestants britanniques et catholiques français, la France a été reconnue comme la puissance coloniale à Madagascar dans un accord qui reconnaissait la souveraineté britannique sur Zanzibar en 1890. |
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Antananarivo est à seulement une heure et demie de vol de la Réunion. La première chose que j'ai faite en arrivant fut de confirmer ma réservation pour Mahébourg à l'agence Air Mauritius de l'aéroport. Pour avoir plusieurs fois perdu mes réservations de vol, je prends le soin de confirmer mes réservations plus d'une fois lorsque je le peux. Cette fois, j'avais encore de la chance car l'agent local d'Air Mauritius, Eric, venait juste de finir son service et a offert de me conduire en ville, en rentrant chez lui.
Eric m'a même amené à l'Hotel Roger que j'avais choisie dans mon Guide Lonely Planète comme étant "un bon choix dans la gamme supérieure des hôtels de basse classe". Ma chambre n'était pas trop mauvaise mais il est vite apparu que l'hôtel louait les chambres à l'heure. Cela ne me dérangeait pas, la chambre était convenable et pas trop bruyante, mais mon système d'alarme intérieur s'est mis à sonner quand je suis sorti le soir pour manger. J'ai donc décidé d'aller dans une autre partie de la ville.
Je suis allé à l'Hotel Jean laborde, de classe moyenne, juste au centre de Tana (abréviation d'Antananarivo). C'était plus cher mais le service et la nourriture étaient excellents. Je peux le recommander sans hésitation.
Le laborde était à un endroit agréable, plein de clients réguliers. J'ai rencontré un groupe intéressant de chercheurs et vendeurs de pierres précieuses qui descendent ici quand ils sont à Tana. Le commerce des pierres brutes est une affaire dangereuse, ici comme partout, en Colombie, au Brésil, au Myanmar, en Inde ou en Australie.
Ici, je prends une bière ou deux, avec Dominique Réchain, le propriétaire de l'hôtel.
La Place de l'Indépendance est le cœur de Tana, les banques et les boutiques de fantaisie se trouvent ici. Il y a même deux cybercafés dans la rue Ratsimilaho que vous pouvez appercevoir au centre de cette photo.
Le marché Zoma, dont on peut voir les toits bruns en bas des escaliers de la Place de l'Indépendance, est une attraction majeure tous les jours mais plus particulièrement les vendredis.
Voici une autre photo du marché Zoma. Malheureusement, il n'y a pas de monde, car elle a été prise un Dimanche quand il était fermé.
La grande avenue "Araben Fahaleovantena" joint le marché Zoma, à l'autre bout, à la gare ferroviaire derrière moi.
Naturellement, après la dernière photo, je dois vous montrer la gare.
En allant maintenant au sud du centre ville, nous arrivons au Lac Anosy, avec le monument aux héros de la première guerre mondiale, construit par les Français quand Madagascar était encore une colonie (et que ses jeunes hommes étaient de la bonne chair à canon).
J'essaie souvent de rencontrer les gens sur l'Internet avant de visiter un nouveau pays. Les contacts Internet, comme François et Annie Folio, qu'on voit ici devant leur maison, me font sentir moins comme un touriste étranger et plus comme un amical visiteur.
Le riz est l'aliment de base à Madagascar et il est cultivé partout ou on peut irriguer des terres comme ces rizières autour de Tana.
Il y a des arbustes fleuris partout, même autour de cette ferme isolée dans les champs de riz, près de Tana (que pouvez être entrevoir à l'arrière plan).
De Tana, j'ai pris l'avion pour Toliara (Tulear) sur la côte sud-ouest, via Taolagnaro (Fort Dauphin). Voici une vue de la plaine autour de Tana, prise en partant.
A Toliara, je suis resté à l'Hotel Central sur le Boulevard Philibert (au milieu de cette photo prise vers le sud).
Le petit musée de Toliara était fermé pour cause de travaux quand j'y étais.
Le chômage est un sérieux problème à Madagascar, par conséquent, les voyageurs doivent faire très attention pour éviter d'être volé et assurer leur sécurité, ici comme partout au monde où sévit la pauvreté sans espoir. Quand le soir tombe, il vaut mieux éviter cette jeunesse désœuvrée qui traînait près du marché de Toliara.
A gauche, une scène de marché, à droite une grande église catholique.