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Capitale: Washington
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Les colonies américaines de la Grande-Bretagne se séparèrent de la mère-patrie en 1776 et furent reconnues comme le nouveau pays des États-Unis d'Amérique suite au Traité de Paris en 1783. Pendant les 19e et 20e siècles, 37 nouveaux états s'ajoutèrent aux 13 du début à mesure que le pays s'étendait à travers le continent de l'Amérique du nord et acquérait un certain nombres de possessions outre-mer. Les deux expériences les plus traumatiques de l'histoire du pays furent la guerre civile (1861-65) et la grande dépression des années 1930. Gonflés par leurs victoires durant les première et seconde guerres mondiales et la fin de la guerre froide en 1991, les États-Unis sont devenus le pays le plus puissant au monde. Au Moyen-Orient, les États-Unis passèrent de leur position relativement neutre à l'origine vers celle de militants d'Israël durant son invasion du Liban en 1982. Leur choix de supporter la suprématie militaire d'Israël dans la région au rythme de 3 billions de dollars par année et de s'opposer systématiquement à toutes les résolutions des NU contre les abus d'Israël, a fait des États-Unis l'ennemi du peuple palestinien et de tous ses frères arabes et musulmans. J'ai déjà été en admiration devant notre vaste, démocratique, et amant de liberté voisin du sud. Cependant, voyager à travers le monde a éveillé ma curiosité sur les facteurs qui ont déternimé la façon d'être des nations telles qu'elles sont devenues aujourd'hui. Un minimum de recherche m'a ouvert les yeux à l'histoire telle que vécue par par les peuples qui ont été soumis à l'influence et au pouvoir des États-Unis. J'ai découvert que les idéaux américains de liberté et de démocratie étaient pour la consommation interne et non pour l'exportation. J'ai découvert que les États-Unis avaient mis en place et supporté les pires régimes totalitaires chaque fois que ça convenait à leur intérêts et qu'ils se sont tournés contre eux lorsque leur utilité était dépassée. (je vous épargerai une liste d'exemples car je suis sur que vous pouvez en trouvez autant que moi). J'ai aussi perdu mes illusions face à la démocratie aux États-Unis mêmes. Le pouvoir dans ce pays n'est définitivement pas "par le peuple, pour le peuple". Il devient de plus en plus évident que le pouvoir aux États-Unis est "par les mercenaires du monde des affaires, pour les corporations qui ont financé leurs élections". Cela a été particulièrement évident sous l'administration Bush qui ferme l'oeil sur l'exportation des emplois (outsourcing) parce que c'est dans l'intérêt des grandes corporations et qui cherche à réduire la pensée critique autonome en faveur de la confiance et de la foi aveugles en l'autorité. Je suis triste à ce sujet en raison de quelques amis américains que j'aime beaucoup. Durant le premier mandat de Dubwa, je pouvais excuser les Américains d'avoir été dupes lors de l'élection d'un Napoléon mais maintenant qu'ils ont récidivé, il n'y a pas d'excuse et ils méritent collectivement les sentiments négatifs qu'engendre leur comportement sur la scène mondiale. Les Américains aiment dire que les gens les détestent,
pas pour ce qu'ils on fait, mais pour ce qu'ils sont. C'est aussi ridicule
que de dire que les Palestiniens détestent les Israéliens
pour ce qu'ils sont et non pour ce qu'ils ont fait!
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En 1955, j'ai fait de l'auto-stop pour revenir à Ottawa après mon emploi d'été à Fort Saskatchewan en Alberta en passant par le Colorado et la Pennsylvanie mais je n'ai pris aucune photo. L'année suivante j'ai décidé de faire le tour du continent en auto-stop au lieu de travailler.
Cette photo fut prise à Washington.
J'ai maintenant appris à voyager avec moins de 10 kilos dans mon sac à dos mais je trimbalais avec moi tout ce que vous pouvez imaginer lors de ce voyage au Mexique (tente, sac de couchage et matelas gonflable, poêle et casseroles et même un habit d'apparat pour les occasions officielles. En fait, c'était plutôt ridicule.
J'ai pris une semaine de repos et récupération à Fort Lauderdale en décembre '76 mais je n'ai pas trouvé la température assez chaude à mon goût et je ne suis pas retourné en Floride depuis.
Pour me préparer à prendre la direction de la Régie de l'Électricité et du Gaz du Québec, j'ai passé trois semaines à apprendre tout ce qui concerne la régulation des services publics dans un cours spécial pour futurs régulateurs par une importante firme de consults.
Me voici avec d'autres élèves un jour que nous avons pris congé pour visiter New York.
J'ai fait une excursion en bateau autour de Manhattan à partir de la rivière Hudson...
...autour de la pointe sud, devant la statue de la liberté...
...et en montant la East River passant par Wall Street...
... et passant par les édifices des Nations-Unies...
...tout le long jusqu'à la rivière Harlem.
Le prochain voyage aux États-Unis dont j'ai des photos a eu lieu en février '92 quand j'ai visité ma soeur Suzanne qui vivait alors à Los Angeles. Nous sommes allés ensemble visiter son ami Sandy qui luttait vaillamment contre un cancer en phase terminale à San Diego.
J'ai plutôt aimé San Diego, la température était superbe et c'était moins bondé que Los Angeles.
La seule de mes photos qui vaille la peine d'être montrée est celle de ce grand navire d'entraînement, le Star of India. Je ne me suis pas donné la peine de m'informer de son port d'attache.
Après ma visite, ce fut au tour de ma soeur de venir me voir à Montréal où je l'ai convaincue de déménager pour être plus près de moi et de nos soeurs Claire et Andrée.
Mon argument le plus persuasif était que je m'occuperais de tout. Cela voulait dire se débarrasser de tous les meubles et accessoires de sa maison de Santa Monica dont elle n'avait pas besoin et ramener à Montréal les quelques objets qu'elle voulait garder.
En août, j'ai acheté une camionnette à Los Angeles, je l'ai remplie à craquer des choses de Suzanne et j'ai pris mon temps pour la ramener à Montréal où j'ai récupéré une bonne partie de mes coûts en la revendant.
Ce fut une aventure fascinante qui me permit de rencontrer un tas d'américains moyens dans les hôtels, bars et restaurants en cours de route. La guerre froide étant terminée, les conversations étaient partout dirigées sur les élections présidentielles à venir.
Je fus étonné de constater que ce que les gens semblaient craindre le plus était d'être frappé d'une maladie sérieuse qui pourrait entraîner leur faillite ou d'une poursuite malveillante qui pourrait avoir le même effet. Pour la majorité des gens que j'ai rencontrés, les médecins et les avocats représentaient des menaces à éviter à tout prix.
En chemin je suis arrêté à Las Vegas pour visiter ma cousine ballerine Corine que je n'avais pas vue depuis 35 ans. Naturellement, elle ne dansait plus mais elle avait eu une belle carrière à Montréal et New York avant de prendre sa retraite pour mener une vie facile à LasVegas où son mari Dale gagnait bien sa vie comme joueur professionnel.
J'avais toujours pensé que les joueurs professionnels étaient des personnages louches qui n'existaient que dans les films de catégorie B mais Dale m'a expliqué qu'un expert de poker talentueux n'avait pas besoin de cartes marquées pour gagner régulièrement contre des joueurs moins doués dans l'art de cacher ses émotions.
Étonnant tous les gens étranges qu'on peut rencontrer!
La vieille ville d'Albuquerque date de 1700. Je souhaiterais avoir pris plus de photos. Il y aurait eu tellement de choses intéressantes à vous montrer sur ma route, si je l'avais fait! (le grand Canyon, le cratère Sunset, etc.)
Voici une autre photo de la vieille partie touristique d'Albuquerque.
Une calèche est toujours une attraction intéressantre dans les vieilles villes et Albuquerque ne fait pas exception.
Voici ma camionnette à l'entrée d'un parc dont j'ai oublié le nom.
Après Colorado Springs je me suis dirigé vers l'est jusqu'à Albany où j'ai tourné au nord.
Voici la grande arche de St-Louis sur la dernière photo que je peux vous montrer de ce voyage de deux semaines de LA jusqu'à Montréal. Je suis certain que j'en avais d'autres mais je ne peux pas les trouver.
Je suis retourné aux États Unis plusieurs fois depuis lors mais c'était surtout en transit vers ailleurs et je n'ai pas pris de photos.
