Capitale: Praia
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Les premiers colons Cap Verdiens sont venus du Portugal. Ils ont débarqué sur l'Île de São Tiago en 1462. Les îles ont pris de l'importance avec le développement du commerce transatlantique des esclaves. Le 5 juillet 1975, les îles sont devenues une république indépendante. Les premières élections multipartites depuis l'indépendance du Cap Vert ont été tenues en janvier 1991 et Antonio Mascarenhas Monteiro a été élu président. |
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Pendant le vol, j'ai rencontré Christelle, une jeune Française de Paris, venue visiter son ami Oumar qui m'a pris dans sa voiture de l'aéroport à mon hôtel, le Paraiso.
Praia est une petite ville de seulement 65 000 habitants, et l'Avenue Amilcar Cabral, la plus grande de la ville, fait moins d'un kilomètre de long.
Les gens parlent Portugais et Créole. Plus de 80% sont Catholiques et l'Église jouit d'un pouvoir et d'une richesse considérable. Voici la Cathédrale de Praia.
L'ambassade des USA a aussi acquis un pouvoir considérable au Cap Vert depuis que l'indépendance ait été arrachée du Portugal par une des guerres de libération les plus longues et brutales de l'Afrique. Le Cap Vert est un pays pauvre avec peu de richesses naturelles et un climat aride mais sa position stratégique au large de la côte Africaine justifie une aide économique substantielle de la part des États Unis d'Amérique.
Le marché central.
Le Cap Vert n'est pas autosuffisant sur le plan alimentaire. Il est le plus grand bénéficiaire Africain des dons en céréales des États-Unis. Le taux d'émigration est élevé et il y a actuellement plus d'originaires du Cap Vert à l'extérieur du pays qu'à l'intérieur. Grâce à cette aide étrangère et aux transferts des Cap Verdiens expatriés, la population restante jouit du niveau de vie le plus élevé de l'Afrique de l'Ouest.
La plage Mar de Praia et le Club Nautique. La capitale est visible sur le plateau à l'arrière plan.
Les îles du Cap Vert offrent plusieurs plages ensoleillées toute l'année comme celle-ci, mais le développement du tourisme ne fait que commencer et ce, surtout sur l'Île de Sal grâce à l'aéroport international de ravitaillement qui y est situé. Étant donnée la rareté des autres ressources, le commerce du soleil pourrait devenir la source majeure de revenus du pays s'il était développé correctement.
L'obtention de visas est toujours un emerdement alors j'ai profité de mon passage ici pour prendre les visas de la Côte de l'Ivoire, du Burkina Faso et du Togo à l'ambassade de France qui est habilitée à les délivrer là ou ces pays n'ont pas d'ambassade.
Une fois ce travail terminé, j'ai pris un minibus qui m'a conduit à Tarrafal sur la côte nord de l'île. Cela m'a donné l'occasion de voir combien il doit être difficile aux habitants de tirer leur subsistance de cette terre aride. Le pic de São Antonio qu'on voit ici, est le point le plus haut de l'île de São Tiago.
L'église de Tarrafal domine Tarrafal, comme de coutume dans un pays Catholique (la connaissance est le pouvoir et la religion est la connaissance absolue!)
La plage de Tarrafal n'est qu'un exemple de plus d'endroits où les nord-européens affamés de soleil accourraient en hiver pour exposer leurs bedaines aux rayons ultra violets, malgré la menace de cancer, si les prix étaient raisonnables et les logements confortables.
Le développement approprié de l'industrie du tourisme dépend d'un équilibre délicat entre une optimisation des revenus par les prix ou par le volume. Cette équation n'est pas facile à résoudre. En effet, ceux qui optimisent par les prix finissent souvent sans client comme c'est le cas du Bhutan et du Botswana et ceux qui optimisent par le volume risquent d'avoir une telle affluence d'étrangers que leur propre identité et leurs valeurs peuvent être menacées. Les Néo-Zélandais se sont convertis, de bons bergers de moutons qu'ils étaient, en bons bergers de touristes et ils en tirent beaucoup d'argent. Le tourisme excessif dans des pays comme le Kenya et les Bahamas a également la situation contradictoire où la population locale aime l'argent des touristes mais déteste leur présence.
C'est un défi énorme pour les Cap Verdiens de maintenir et développer leur niveau de vie actuellement élevé sur cette terre aride sans dépendre de l'aide étrangère, qui n'est jamais désintéressée, ni de la charité des expatriés envers leur parenté. Je leur souhaite beaucoup de succès car tous ceux que j'ai rencontrés étaient fiers et vaillants.