Capitale: Moscou
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Depuis que j'ai lu Michel Strogoff de Jules Verne à 12 ans, j'ai toujours rêvé de visiter la Sibérie soviétique et de voyager par train trans-sibérien. Il y a trois ans, j'ai visité la Russie avec l'intention de faire le trajet de Khabarovsk à Moscou, mais j'ai fini par prendre une croisière par rivières et canaux de Moscou à St Pétersbourg avec une copine. Cette fois-ci, j'étais seul et je suis finalement monté dans ce fameux train. |
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Côté russe, après la ville frontalière de Zabaikalsk, le paysage reste le même avec des prairies couvertes parfois de blé.
La première ville digne se ce nom est Chita, reconnaissable par ce grand élévateur à grains.
A Chita, voici un duplex sibérien, relativement neuf et attrayant. Si les maisons en duplex sont populaires en Sibérie, cela doit être parce qu'elles sont faciles à chauffer en hiver
La plupart des sibériens font leurs courses dans des commerces locaux comme celui-ci, appelés "magazin", ou dans des marchés ouverts en belle saison.
La prairie est quelque fois dénudée et presque déserte par endroits, mais ces grands espaces sont toujours beaux.
La prairie cède la place à des terres boisées appelées "taïga". C'est un nom exotique, mais la taïga ressemble à de nombreux endroits que je connais au Québec!
Petrovsk Zabailskij est dotée d'une une formidable gare ferroviaire, mais il n' y a pas grand chose d'autre à y voir.
Cette grande murale représente les révolutionnaires Décembristes en chaînes pendant leur exil vers la Sibérie en 1827. C'est une belle oeuvre d'art, cependant la majorité des révolutionnaires ne fut pas exilée ici mais plutôt à Chita, 300 kms plus à l'Est.
La gare est grandiose, mais le reste de Petrovsk Zabailskij est comme ceci : un simple arrêt sur la voie ferrée du trans-sibérien.
Ceci pourrait être un champ voisin de la ferme que j'avais autrefois, près de Québec.
De grandes étendues de terrain sont restées vierges en Sibérie. Parfois c'est beau à vous couper le souffle!
J'ai eu la chance de rencontrer un bon groupe de routards dans le train. Nous nous sommes bien amusés ensemble. Ici, Nicola Barton, André Coffa, Elizabeth Hurst, votre serviteur et Mary X s'étirant les jambes sur le quai de la gare de Ulan-Ude.
Après Ulan-Ude, la voie suit la rivière Selenga qui s'écoule de la Mongolie vers le Lac Baïkal au nord-ouest d'ici. La rivière est froide, propre et belle et l'on peut voir des datchas ci et là le long de ses rives.
La traversée de la Selenga du nord au sud par ce pont indique que nous ne sommes plus loin du Lac Baïkal.
Ah! Notre premier coup d'œil sur le Lac Baïkal!
A partir des quatre antennes TV et des différentes formes d'entretien des fenêtres, nous pouvons déduire que quatre familles partagent cette maison décrépite et les jardins qui l'entourent. La formidable vue sur le lac doit compenser un peu l'absence de luxe dans lequel vivent ces familles.
Enfin, nous arrivons à Irkutsk après 66 heures de voyage dans le légendaire train trans-Manchourien. Nous nous séparons à la gare de Irkutsk, André et Nicolas vont s'installer chez des particuliers et Elizabeth et moi chez d'autres.