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Capitale: Panama
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Panama est un bon exemple de la façon comment les USA sermonnent le monde entier sur les vertus de la démocratie tout en soutenant des dictateurs dévoués à leur politique. Ce n'est pas le seul exemple mais c'en est un exemple simple et évident. Les sources Américaines disent que les États Unis ont aidé la province colombienne de Panama, qui voulaient l'indépendance, à se séparer de la Colombie. Beaucoup d'Américains croient sincèrement à cette image de ces "Bonnes Forces Armées Américaines" soutenant les peuples qui aspirent à la liberté, avec la bonté infinie du cœur Américain. La réalité est perçue quelque peu différemment par les Colombiens et par la plupart des Sud-Américains. Le selon eux, des agents Américains ont d'abord conspiré pour créer des frictions entre la province de Panama et le gouvernement de Bogotá. Ensuite, les États Unis ont envoyé les Marines en 1903 pour empêcher le gouvernement colombien d'exercer sa souveraineté sur l'isthme quand le Sénat Colombien eut rejeté un projet de traité qui aurait accordé aux USA le droit de construire un canal dans des conditions qu'il ne voulait pas accepter. Depuis ce coup de force, Panama a eu deux gouvernements, un pour le Canal et un pour le pays. Les richesses et le pouvoir ont été concentrés dans les mains d'une très petite élite dont on dit que les intérêts sont plus liés à leurs amis des États Unis, qu'au peuple de Panama. L'homme moyen de la rue hausse seulement les épaules en disant "No hay democracia en Panama porque no conviene a los gringos". |
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| Lonely Planet CIA | ||
La Panama City est en réalité constituée de trois villes distinctes. Ici, à l'horizon se détache le centre financier moderne, associé au Canal de Panama, qui est gouverné en grande partie par les intérêts Américains. Il y a aussi l'héritage romanesque de l'ancienne ville historique du temps des Espagnols et, plus tristement, la réalité sordide du sous développement du Panama d'aujourd'hui avec sa pauvreté et sa forte criminalité. J'essaierai de vous faire sentir un peu de tout cela.
Ce superbe "Pont des Amériques" joignant l'Amérique du Nord à l'Amérique du Sud ou vice versa, est aussi étranger au panaméen moyen que le grand Canal joignant l'océan Pacifique et la mer Caribéenne. Le Panama "moderne" a malheureusement acquis une très mauvaise réputation pour la corruption des politiciens et des fonctionnaires de tous niveaux, pour le trafic de la drogue, pour le blanchiment de l'argent et pour la criminalité tout court.
Selon l'accord de Torrijos-Carter, la propriété de la zone du Canal de Panama devrait revenir au Panama à la fin de 1999. Les adversaires de ce transfert sont nombreux à l'intérieur et en dehors du pays.
Certains opposants disent que fermer les bases militaires américaines coûteraient 300 millions de dollars à la balance commerciale et 5 000 emplois dont ont vraiment besoin les travailleurs panaméens. Les autres disent que le Panama ne serait pas capable de défendre le canal et de garantir sa disponibilité à tous.
Bien que le cas du Canal de Suez en Égypte montre qu'un pays du tiers monde peut gérer un important canal international d'une manière professionnelle et honorable, beaucoup ont le sentiment que le transfert donnera libre cours à la corruption des fonctionnaires et des politiciens. Il semble que seuls les fonctionnaires et les politiciens soient favorables au transfert! Il sera intéressant voir ce qui va arriver si le transfert a lieu... Peut-être y aura-t-il un second canal sur la mer, plus grand, pour concurrencer celui-ci?
Si le Panama moderne fait face à des conflits internes et à des problèmes, San Felipe, le vieux Panama historique, a du charme, de vieilles églises et un air de civilité.
En bas, la cathédrale de St Philippe à gauche et l'église de St François d'Assise à droite.
La "Avenida Central" a été le cœur chic de San Felipe qui est maintenant pauvre mais qui conserve un air du vieux monde qui l'empêche d'être un quartier tour à fait misérable.
Au bout de cette vielle rue secondaire, on peut entrevoir, au loin, un des gratte-ciel du nouveau Panama.
Les touristes peuvent venir ici le jour pour voir les églises et les ruelles pittoresques mais il vaut mieux éviter d'y passer après le coucher du soleil.
Entre le vieille ville espagnole et la nouvelle ville américaine se trouve Calidonia, la partie sous développée de Panama, animée, bruyante et où règne l'insécurité.
Je suis me suis logé dans l'Hôtel rouge et blanc à Calidonia, calle 25.
Cette immeuble délabré sur calle 26 n'a conservé aucun charme historique, c'est un dépotoir.
Les riches de Panama sont de plus en plus riches et vivent dans la nouvelle ville ou dans les collines et les pauvres deviennent plus pauvres et vivent où ils peuvent...
Le temps était venu pour moi de rentrer à Montréal pour préparer mon voyage en Chine et en ex-URSS. J'étais content d'avoir vu de nouveau mes amis colombiens et j'ai aimé le "limin" à Trinidad. J'avais payé des prix outrageants en Guyane Française et je me suis bien amusé dans la charmante Grenade. J'ai vu comment l'image médiatique (médias nord Américains), et la réalité en chair et en os peuvent être différents à Panama et j'ai senti comment la diversité culturelle peut-être gérée plus ou moins bien à Trinidad, en Guyana et au Suriname. Tout compte fait, c'était un agréable voyage. J'ai pris l'avion pour Cartagena et de là pour Montréal.
