Capitale: Caracas
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Dans la période précolombienne, la partie nord de l'Amérique du Sud (Colombie, Venezuela & Guyanas), était habitée par des Amérindiens qui n'avaient aucune difficulté à vivre de chasse et cueillette, ou par l'agriculture sur brûlis. Du fait de cette vie facile, ils n'avaient pas eu besoin de s'organiser comme les peuples qui ont construit des terrasses dans les hautes Andes ou ceux qui ont développé l'irrigation sur la côte Péruvienne. Par conséquent, la civilisation ne s'était pas développée beaucoup ici quand les Espagnols se sont établis à Cumaná en 1520. Les Caraïbes et les Arawaks primitifs ont été décimés et réduits à l'esclavage pour exploiter les plantations de sucre où ils ont donné des descendants métis à leurs maîtres. Comme partout dans les colonies Espagnoles, le pouvoir économique et politique était fermement détenu par les "péninsulaires" Européens, entraînant un ressentiment croissant parmi la classe émergeante de l'élite "Criollo" américaine qui s'est rebellée plusieurs fois pour réclamer l'indépendance, avant de réussir à l'obtenir quand les difficultés de l'Espagne en Europe l'ont rendue possible. C'est ainsi que Simon Bolívar, un Criollo de Caracas, avec un peu de sang Indien, s'est engagé dans sa destinée qui allait faire de lui l'héroïque "Libertador" de l'Amérique du Sud. |
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Mon vol de Montréal a atterri à l'aéroport de Caracas, mais je n'ai pas visité la ville car je suis déjà venu à Caracas deux fois par affaires. Caracas est une grande ville avec trop de voitures et un gros problème de pollution. Les inégalités sociales sont frappantes ici car le centre moderne est entouré de bidonvilles dans les collines avoisinantes. Par conséquent le taux de criminalité est élevé et les zones les plus pauvres ne sont pas sécuritaires pour les routards à la recherche de logements bon marché. Cela m'a poussé à me diriger directement vers Mérida, dans les montagnes au sud du Lac Maracaibo.
J'ai pris la route du sud au travers de la plaine et je suis entré dans la Sierra Nevada de Mérida à Barinas, au nord de laquelle j'ai pris cette photo.
A quarante kilomètres de Mérida, se trouve l'Observatoire National (Centro de Investigaciones en Astronomia) qu'on peut à peine distinguer au sommet de la montagne, au-dessus de la ville d'Apartaderos dans la vallée.
Mérida est une charmante ville universitaire s'étendant des deux côtés du fleuve Albarregas qui coule au fond de la gorge que vous voyez ici.
Près de 40 000 étudiants de toute l'Amérique du Sud et des Caraïbes suivent les cours de l'Université des Andes, qui est naturellement de première importance pour cette ville de 130 000 habitants.
J'ai aimé Mérida et je suis resté pendant une semaine car j'ai pris du bon temps avec un groupe d'étudiants. J'ai même pris des cours d'Espagnol avec l'un d'eux. C'est ici que j'ai rencontré Mark Glen, un avocat Australien de Cairns, qui avait pris une année sabbatique pour bourlinguer autour du monde. Je devais le rencontrer de nouveau par pur hasard à Quito et Cuzco pendant ce voyage, et une fois de plus à dessein quand j'ai visité Cairns deux ans plus tard.
Mérida peut aussi être un bon point de départ pour les excursionnistes car il y a beaucoup des pistes dans les montagnes avoisinantes et le Club Andin local peut procurer des cartes détaillées et des guides aux alpinistes. On dit que le téléphérique montant à Pico Espejo à 4765 mètres est le plus long et le plus haut du monde mais il ne marchait pas quand j'y étais. C'était dommage car j'aurais aimé voir la vallée à partir du sommet.