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Précédent: Émirats Arabes Unis
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Capitale: Téhéran
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L'Iran était le pays du Moyen-Orient que je préférais avant la chute du chah Mohammad Reza en 1979, non seulement à cause de sa civilisation millénaire et de sa culture raffinée mais aussi pour des raisons très personnelles. J'ai visité Téhéran une première fois en 1966 et trois fois en 1975, après le congrès sur le pétrole arabe à Doubaïen mars, sur le chemin du retour à la maison après un voyage d'affaires au Japon en mai et en tant que membre d'une mission commerciale québécoise en octobre.
Parfois, j'aime laisser vagabonder mon imagination pour explorer ce que ma vie aurait pu être si j'avais pris des décisions différentes dans le passé. Les carrefours que nous traversons à chaque instant déterminent l'orientation de tous les moments qui restent dans notre vie. La personne que nous devenons est façonnée par toutes nos expériences passées. Certains de ces carrefours sont plus marquants que le reste. Par exemple, je ne serais pas l'homme que je suis aujourd'hui si j'avais été choisi en 1961 au lieu d'un collègue pour un poste à Saigon avec Exxon, ou si j'avais épousé "T" au lieu de celle que j'ai mariée, ou si j'étais resté à Paris en 1970 au lieu de revenir au Québec, ou encore, si je n'avais pas pris ma retraite dès 55 ans, etc. Rêver sur la vie en suivant les innombrables branches de l'arbre des décisions de la vie est plus amusant que de lire de la science-fiction à cause de la variété illimitée de situations que l'on peut imaginer. C'est dommage que j'oublie la plupart de ces aventures lorsque je me réveille le matin.
Je ne prenais pas beaucoup de photos en ce temps-là. Celle-ci montre le Monument Shahyad construit par le Chah pour commémorer le 2500e anniversaire de la Perse et rebaptisé "Monument de la liberté" par les ayatollahs.
Le bazar de Téhéran est un des plus fameux de tout le Moyen-Orient. C'est une ville dans la ville, économiquement et politiquement. Une partie est ouverte comme sur cette rue où un garçon vend du pain perse plat mais la majorité est couverte afin de protéger les acheteurs contre le soleil ardent, comme sur la photo ci-dessous à gauche.
J'ai malheureusement oublié le nom de la mosquée ci-dessous à droite.
Persépolis, construite par Darius le Grand fut la capitale de l'empire perse pendant deux siècles avant d'être détruite par Alexandre le Grand en 323 av.J.-C.
Cette photo montre la plate-forme élevée sur laquelle était construite l'immense salle d'audience Apadana où les rois perses recevaient leurs nobles visiteurs en grande pompe. Ces quelques colonnes sont tout ce qui reste de la salle mais les murs autour de la base de la plate-forme sont couverts de superbes bas-reliefs dont les anciennes couleurs vives intensifiaient l'aspect glorieux de cette grande salle.
Ci-dessous, deux portes d'entrée sculptées.
Mohammad Reza était pro-occidental et visionnaire. Sous son règne, les femmes étaient émancipées, l'alphabétisationétait entreprise vigoureusement, les services de santé étaient développés et l'Iran était rapidement industrialisé et modernisé grâce aux énormes revenus du pétrole. Les excès de son gouvernement ouvertement corrompu étaient toutefois scandaleux et choquants pour tous, à l'intérieur comme à l'extérieur de l'Iran et toute opposition était écrasée par la police secrète répressive Savak.
Cette photo montre le somptueux"village de tentes" que le chah a construit pour loger les visiteurs royaux et les chefs d'état pendant une ou deux nuits à Persépolis durant les célébrations abusivement extravagantes qu'il a organisé pour le 2500e anniversaire de la Perse en 1971.
À gauche, un détail du bas-relief sur la base de la salle Apadana.
À droite, le premier ministre du Québec, Robert Bourassa, et sa femme Andrée près d'un griffon datant de 2 500 ans
La belle Ispahanétait la capitale de la Perse durant la renaissance perse safavide aux 16 et 17e siècles avant qu'elle ne soit déménagée à Shiraz au sud.
Anciennement, il y avait un champ de polo au centre de la place du chah (maintenant nommée place Imam) au lieu de cette piscine miroitante peu profonde. Le bel édifice situé à l'extrémité nord est le bazar des cordonniers.
Depuis cet immense pavillon du palais Ali Ghapu sur le côté ouest de la place, la royauté perse et leurs invités observaient les jeux et autres activités qui se déroulaient plus bas sur la place.
À l'extrémité sud de la place s'élève la magnifique mosquée du Chah (rebaptisée mosquée Imam), dont les tuiles bleu pâle contrastant avec la couleur ocre du désert sont devenues la marque de commerce d'Esfahan.
