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Le Musée Victoria Memorial, construit au début du 20e siècle, raconte l'histoire de l'Empire britannique en Inde à son apogée, juste avant le début de son dépérissement.
Sa splendeur de marbre illustre bien les stupéfiants excès de l'élite impériale rendus possibles par la domination coloniale de sujets subordonnés par la force brutale des armes.
Le temple dédié à Ramakrisna dans l'enceinte de l'Institut de la culture de la mission Ramakrisna à Calcutta fait étalage d'une splendeur également impressionnante.
Le swami Ramakrisna était un philosophe hindou du 19e siècle qui enseignait la valeur égale de toutes les religions, la divinité potentielle de l'être humain, et le service rendu à l'homme comme une façon de vénérer Dieu. La mission Ramakrisna fondée par son disciple, le swami Vivekananda, a si bien réussi à propager les idées du maître pour construire ce temple où on le vénère comme une divinité. Le vaste complexe de l'institut renferme aussi des temples où la femme de Ramakrisna, la sainte mère Saradi Devi, Vivekananda et un autre disciple, Bramanada sont aussi vénérés comme des dieux.
Pour un athée, ces temples illustrent les excès stupéfiants de l'élite religieuse rendus possibles par la domination de l'esprit de ses sujets grâce à un lavage de cerveau pour leur faire croire en un monde surnaturel imaginaire.
J'ai si souvent été témoin d'extrêmes dominations militaires et religieuses à divers endroits sur terre que j'ai appris qu'abuser des faibles fait partie du côté sombre de l'homme mais je ne peux toujours pas le digérer. J'ai aussi appris que le pourrais probablement si je croyais en un Dieu qui me disait que c'est OK.
J'avais lu des choses sur l'extrême pauvreté dans la ville surpeuplée et infestée de maladies qu'est Calcutta mais voir et sentir autant de misère humaine m'a envahi d'émotions complexes dominées par la colère envers les gouvernements qui apparemment ne faisaient rien.
Me souvenant d'un roman concernant les épreuves d'un tireur de rickshaw maintenu à peine au-dessus de la famine par son avide propriétaire de rickshaw, j'ai porté une attention particulière à ces pauvres gens qui attendaient des clients ci-dessous à gauche ou bien qui suaient pour leurs "supérieurs" à droite.
Des vaches et des chèvres errent constamment dans les rues.
Ce que l'on voit ici est un bossu décharné couvrant sa difformité d'un morceau sac en jute.
Ce n'est qu'une des nombreuses terribles images des trottoirs de Calcutta.
À gauche, une hutte rudimentaire devant la majesté impressionnante d'un temple hindou.
Et sur un coin de rue voisin, quelques-uns des plus gros rats que j'aie jamais vus.
Voici l'entrée de l'enceinte entourant le magnifique tombeau de marbre que le shah Jehan a construit pour sa femme Mumtaz.
Voici un premier coup d'oeil sur le Taj Mahal à partir de l'entrée de l'enceinte.
Cette mosquée se trouve dans l'enceinte, à l'ouest du Taj Mahal. Un édifice identique a été érigé de l'autre côté pour respecter la symétrie mais il n'a pas été utilisé comme mosquée car il ne fait pas face à La Mecque.
Voici une autre photo du Taj Mahal prise à travers une porte d'arche.
Et finalement, voici la photo classique que tout le monde a vue de la déclaration d'amour du shah Jehan à sa femme défunte. Cela a pris 20 000 ouvriers et 22 ans (1631 à 1653) pour le construire.
Les murs du monument sont faits de marbre blanc incrusté de pierres semi-précieuses.
Dans la salle principale sous le grand dôme, de fausses tombes de l'empereur Shah Jehan et de sa femme Muntaz Mahal reposent derrière cette grille de marbre finement sculptée.
Les vraies tombes sont cachées dans une chambre souterraine sous la salle principale.
Finalement, je vous laisse avec la déclaration d'amour du shah Jehan pour revenir à la maison en passant par Rome.
