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Capitale: Alger
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Mon travail avec l'Union Industrielle des Pétroles à Paris, m'amena à voyager régulièrement en Algérie à partir de 1964. Durant cette période trouble qui a suivi l'indépendance de l'Algérie, le fait que sois francophone mais non Français fut un atout pour mon travail de négociation avec la compagnie locale Algeronaphte, dans les domaines du support technique et commercial, de la formation de cadres algériens, etc. Pendant deux ans, j'ai passé près de deux semaines chaque mois en Algérie et le reste de mon temps à Paris. C'était l'époque de Ben Bella avant que la corruption ne s'installe sous Boumedienne. Il y avait un formidable enthousiasme alimenté par la perspective de construire un nouveau pays pour tous les Algériens y compris ceux qui étaient pauvres. J'ai connu plusieurs Algériens nationalistes à cette époque et je les trouvais admirables. La plupart des grands propriétaires coloniaux français de terres et d'industries avaient été rapatriés en France avec une généreuse compensation financière du gouvernement français, laissant derrière eux les "petits pieds noirs" (colons de moyenne et basse classes) qui n'avaient manifestement aucun avenir en Algérie. Se sentant déloyalement abandonnés par la France, ils devenaient une terre fertile pour l'éclosion de l'aile d'extrême droite OAS (Organisation Armée Secrète) qui s'opposa à De Gaulle pour avoir octroyé son indépendance à l'Algérie. J'ai aussi connu plusieurs de ces "pieds noirs" et j'ai compris leur malheur. L'intense période d'idéalisme algérien et de négativisme OAS disparut avec la défaite de l'OAS et le coup d'état de Boumedienne qui ouvrit la porte à la corruption dont les excès contribuèrent à la montée du fondamentalisme islamique qui fait maintenant de l'Algérie un pays à éviter. |
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J'ai atterri à l'aéroport d'Alger de nouveau en 1999 en provenance de Bamako au Mali mais j'y suis resté que le temps de prendre un vol vers Tunis. Ça me brisait le cœur de ne pouvoir passer une semaine à Alger pour me rappeler des bons moments vécus ici dans les années '60.
On voit ici la "Grande Poste" (le bureau de poste central) au cœur d'Alger.
Et voici l'Amirauté, un établissement de la marine dans le port d'Alger tel que vu de la fenêtre de mon bureau.
Ci-dessous à gauche, la marina vue de la fenêtre de mon bureau et ci-dessous à droite, la scène courante d'une algérienne traditionnelle portant le haïk et le voile.
Je voyageais à travers toute l'Algérie par affaires et je m'évadais pour visiter des sites archéologiques chaque fois que c'était possible. On voit ici le site romain de Tipasa sur la côte méditerranéenne non loin d'Alger, site que j'ai visité une fin de semaine avec mon collègue Paul et sa femme.
J'ai de bons souvenirs de Constantine en Algérie orientale, où mon ami Ben Abbas m'avait expliqué comment il avait marié la femme que son père lui avait choisie et comment cela avait bien tourné même s'il ne l'avait pas rencontrée avant le mariage.
Les femmes de la maison sont restées hors de vue lorsque j'ai dîné chez lui. Je n'ai donc jamais eu l'occasion de rencontrer son épouse.
Connue sous le nom de Bône pendant l'occupation française, Annaba est la plus grande ville de l'Algérie orientale.
J'étais là une nuit lorsqu'un cargo rempli d'armes et de munitions venant d'Égypte a explosé dans le port. Ce fut un formidable feu d'artifices qui a duré une demi-heure avec des obus de mortiers qui retombaient partout. Une expérience unique, mes amis et moi sommes descendus au port pour aider à déplacer les morts vers la morgue et les blessés vers les hôpitaux.
Sur une plage près d' Annaba avec des partenaires d'affaires, l'Algérien Boulsane et le Pied Noir Poggi.
Une fin de semaine, je suis allé visiter la ville romaine de Tebessa à presque 100 km au sud d'Alger. Voici la porte originale de la ville datant du 6e siècle.
L'ancienne Thevesti devint une importante ville romaine après la chute de Carthage en 146 av.J.-C. Elle se développa jusqu'à tenir 30 000 habitants sous Trajan, fut pillée par les Vandales au 5e siècle, reconstruite par le général byzantin Salomon en 535, prise par les Berbères en 597 et finalement par les Arabes en 682.
Le mur de la ville à gauche fut construit par Salomon au 6e siècle. Ci-dessous à gauche, on me voit près de la porte de la ville du côté intérieur . Ci-dessous à droite, le temple de Minerve construit au 3e siècle.
