Capitale: Tarawa
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Le capitaine Thomas Gilbert a aperçu Tarawa en 1788 mais c'est seulement en 1820 qu'on donna son nom au groupe d'îles environnantes. En 1892, les 16 Îles Gilbert sont devenues un protectorat britannique qui a été étendu plus tard pour inclure les 8 atolls Phoenix à l'est et les 9 Îles "Line" encore plus loin à l'est. Lorsqu'on a découvert du phosphate sur l'île de Banaba en 1900, celle-ci fut rapidement annexée par l'Angleterre. L'exploitation des riches dépôts de phosphate fut entreprise et par la suite, l'île fut rattachée à la colonie de la couronne des Îles Gilbert en 1919. Les exportations de phosphate par la British Phosphate Corp. atteignirent 550 000 tonnes par année dans les années '70 et le phosphate est resté le revenu majeur de la colonie jusqu'à l'épuisement des les dépôts de guano de Banaba en 1979. Cette année-là, Kiribati a obtenu son indépendance de l'Angleterre.. Maintenant, environ 5 000 réfugiés Banabiens vivent sur la petite
île de Rabi à Fidji. Sur Banaba, anciennement une riche terre tropicale,
il ne reste que 10 % de la superficie qui n'ait pas été dépouillée.
Tout le centre de l'île est un désert de pinacles de calcaire qui rendent
l'intérieur inaccessible. Des amas de machinerie minière rouillée
sont en train de pourrir alors qu'une petite communauté banabienne de moins
que 500 personnes vit de façon traditionnelle parmi les ruines des vieux bâtiments
de la compagnie sur le pourtour de l'île.
Les 33 petites îles de Kiribati sont dispersées sur un immense territoire
océanique de cinq millions de kms carrés qui s'étend sur près
de 4 000 kms d'est en ouest. La superficie de toutes les îles réunies
n'atteint que 811 kms carrés et elles sont habitées par moins de 90
000 personnes. Treize de ces îles sont inhabitées. Elles sont tout de
même importantes car elles déterminent l'étendue de la zone économique
exclusive de Kiribati et la location des droits de pêche est devenue la principale
source de revenus du pays depuis que le phosphate est épuisé.
J'étais attiré par Tarawa parce que j'avais lu un livre sur la terrible bataille livrée entre les forces Japonaises et Américaines sur Betio en 1943. Le vol Fiji-Tarawa-Nauru-Tarawa-Fiji, avec une escale à Tarawa, coûtait 500 $ américains mais comme j'avais un grand désir de visiter les deux îles, j'ai réservé ma place. |
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J'ai pris cette photo de l'atoll Abemana sur le vol entre Fiji et Tarawa. Environ 3 000 insulaires vivent d'agriculture traditionnelle sur cet atoll typique.
Cette photo montre la série d'îles qui forme le côté est de l'atoll triangulaire de Tarawa.
La piste d'atterrissage de l'aéroport international de Bonriki.
Et voici l'aéroport. L'avion y a fait le plein en se rendant à Nauru. Il n'y a pas eu de problème et je me suis assis dans la salle d'attente pendant une demi-heure avec les quelques autres passagers pour Nauru.
Lors du vol de retour du 28 mars 2002, les autorités de l'immigration m'ont empêché de faire l'escale que j'avais prévue en m'annonçant que les Canadiens avaient besoin d'un visa pour entrer à Kiribati depuis le 1er janvier 2002.
Mon vol de retour vers Nadi était réservé pour 4 jours plus tard. J'ai offert de payer sur place les droits du visa et même une pénalité si nécessaire mais l'officier de l'immigration était inflexible et j'ai été forcé de rembarquer sur le même avion Air Nauru pour le vol vers Nadi.
En arrivant à Nadi, j'ai immédiatement porté plainte auprès du personnel d'Air Nauru qui ont admis être responsables de vérifier les exigences de visas avant de vendre les billets mais ils ont prétendu ne pas avoir été informés par les autorités de Kiribati du changement concernant les détenteurs de passeports canadiens. J'ai parlé à M. Meita Beiabure, le premier secrétaire de la Haute Commission de Kiribati qui m'a dit qu'il s'occuperait de cette affaire. Ensuite, j'ai écrit à Air Nauru pour demander un remboursement mais ils ne se sont pas donné la peine de répondre.
Malheureusement, pour les raisons expliquées plus haut, cette photo prise de l'avion lors du décollage vers Nadi est tout ce que je peux offrir sur le mode de vie à Kiribati.
Cette rangée d'îles forme le côté sud du triangle de Tarawa.
Et finalement voici l'île bondée de Betio et, en arrière plan, les îles du côté est, de l'autre côté du lagon.
De retour à Nadi, j'ai dû attendre quatre jours pour mon vol vers Rarotonga. J'ai eu amplement le temps de méditer sur l'incompétence du personnel d'Air Nauru et sur la rigidité bête de la bureaucratie du Kiribati.