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Capitale: Quito
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Il est incroyable de voir comment le temps file de plus en plus vite quand on vieillit. Je suis déjà venu ici pour étudier l'Espagnol et il me semble que c'était hier, pourtant presque cinq ans ont passé depuis novembre 1993! Quito rivalise avec San Jose du Costa Rica et Antigua du Guatemala pour le titre du meilleur et moins cher endroit du monde pour apprendre l'Espagnol. Les écoles de San Jose sont bonnes mais l'enseignement se donne à des groupes, même s'il ne s'agit que de 4 à 6 étudiants. Celles d'Antigua du Guatemala offrent des cours individuels comme celles d'ici mais il y a trop d'étudiants anglophones pour cette petite ville et tout le monde parle l'anglais en dehors des cours. Quito est juste ce qu'il fallait, il y a deux douzaines d'écoles, la concurrence est forte donc les prix sont bons et la ville est assez grande pour absorber tous les touristes de sorte qu'on est totalement immergé en Espagnol. L'extrémité sud de la vieille ville est aussi pittoresque qu'Antigua et la partie nord est même plus moderne que San Jose. Plus important, les gens sont détendus et accueillants et la ville est plus sûre que les villes de même taille en Colombie au nord et au Pérou au sud. Je peux la recommander. Comme nous disons au Québec, c'est "beau, bon et pas cher"! La chambre de commerce locale me doit bien une médaille pour une telle publicité, n'est ce pas? |
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Je suis arrivé très tard dans la nuit et je suis allé d'abord à l'Hôtel Coqui où j'étais resté la dernière fois, mais j'ai bientôt déménagé à l'Hostal Bavaria pour être plus près des bars et des cafés de Avenida Amazonas (même prix, 10 US $).
Cette vue de l'Avenida Amazonas a été prise du balcon de l'école Galápagos Spanish School", un jour très calme. ]Ca devait être un jour férié pour qu'il ait si peu de monde.
Mon nouvel hôtel était également près du Parque Elijo qui est un bon endroit pour flâner et rencontrer les gens de la ville pendant les week-ends. Après quelques jours j'ai quitté le Bavaria pour un appartement moderne tout près qui appartenait à l'école Galápagos.
A peu près 40 pour cent des 12 millions d'Équatoriens sont des "indigenos" et 40 autres pour cent sont des "metizos", laissant 15% de blancs et 5% de noirs. La répartition est à peu près la même au Pérou alors que la Colombie a plus de blancs et de noirs et la Bolivie plus d'indigènes. Le terme "Indien" est considéré comme dérogatoire.
Ces trois jeunes filles indigènes sont de toute évidence intriguées par quelque chose qu'elles semblent ne pas comprendre.
Il n'est pas étonnant qu'elles soient perplexes, elles doivent certainement être en train d'essayer de reconnaître les apôtres dans cette dernière scène moderne. Pouvez-vous les identifier tous?
Comme Montmartre à Paris, le Parc Elijo de Quito est l'endroit où les touristes vont zyeuter et commenter l'art local et quelquefois acheter quelque chose qu'on peut facilement identifier à l'Équateur comme l'une de ces populaires peintures à l'huile au "train dans le ciel". L'Equateur a quelques grands peintres comme Guayasamin dont le musée vaut absolument la peine d'être visité.
Avec une si forte population indigène, l'Équateur est un bon endroit pour acheter des objets traditionnels dont on trouve une grande variété à Quito. Il est cependant beaucoup plus intéressant de dénicher ses souvenirs dans un pittoresque marché de village comme ceux d'Otavalo et de Saquisili qui sont renommés et tout près de Quito.
Voici le complexe "Casa grande" où je suis resté. Le coût de la vie est beaucoup plus bas en Équateur qu'au Canada. Vous pouvez louer un appartement de deux chambres à coucher dans un endroit comme celui-ci pour à peu près 250 dollars par mois et il n'est pas besoin de le chauffer en hiver!
La religion est très importante en Équateur où 95 pour cent de la population est nominalement Catholique. Je dis nominalement parce que les indigènes pratiquent un mélange de Catholicisme et de Croyances Traditionnelles dans lequel ces dernières dominent. Quatre-vingts pour cent de la population étant soit indigène, soit métisse, l'expression religieuse, comme cette danse-parade devant l'Église Santa Clara, prend souvent des formes non familières aux chrétiens ordinaires.
Les indigènes aiment les cérémonies rituelles de l'Église Catholique mais ils ont aussi besoin de la danse, des déguisements et de la musique pour sentir qu'une véritable communication avec le monde spirituel a eu lieu.
Comme la plupart des marchés, le marché de Santa Clara a un coin restaurant où on peut prendre un excellent repas à peu de frais. Je logeais près d'ici quand je suis venu en 1993 et j'ai bien savouré le porc rôti "chancho" malgré son effet sur ma ligne et mon taux de cholestérol. Ça doit être que j'aime vivre dangereusement!
Ayant un appartement, je faisais ma propre cuisine et je venais ici pour la grande variété de succulents fruits frais qu'offrait le marché. La cuisine équatorienne est basée sur le riz et les haricots comme celle de plusieurs pays latins. Elle est simple et vise à fournir une alimentation saine mais elle n'a pas la prétention d'être un art comme la cuisine chinoise, française ou italienne. Pour être juste, je dois dire que la grande qualité et la variété infinie de fruits frais permettent des expériences gustatives uniques comme le font aussi quelques spécialités équatoriennes telles que le fanesca (une bouillabaisse de morue avec 12 céréales différentes) et le cuy rôti (cochon d'inde).
En matière de bonne cuisine j'ai eu le plaisir d'être invité à déjeuner avec la famille d'un Français établi ici depuis plus de 30 ans. La nourriture était exquise et la conversation encore meilleure. Dans l'ordre naturel, Pablo, un franc-maçon futé avec des choses à dire et sa femme, tous deux amis de la famille, votre très dévoué, la grand-mère très active au bout de la table, Guislain Wattel qui est venu ici pour faire du textile et qui est resté, sa femme équatorienne Marta et son fils Olivier que j'avais rencontré sur l'Internet.
Les musiciens de rue andins originaires de l'Équateur, du Pérou et de Bolivie voyagent vraiment loin et un peu partout. J'en ai souvent vu à Montréal et je suis tombé sur eux dans des endroits les plus inattendus partout dans le monde, à Leningrad, à Cape Town, à Melbourne, à Colombo, à Shanghai et récemment, à Krakow!
Les Indiens Otavalo ont aussi l'esprit remarquablement ouvert à l'international. Ils sont allés vendre leurs textiles typiques et leurs objets artisanaux partout dans le monde, longtemps avant l'invention du concept du marché global.
